Suspendues depuis jeudi dernier les négociations ont repris ce lundi entre Syndicats de l’éducation et gouvernement. Pour une énième fois les deux camps se sont séparés sans issue à la crise qui secoue actuellement le système éducatif du pays.
Les pourparlers devaient se tenir en deux tranches. Après la première, la partie gouvernementale s’est retirée pour dit-elle une concertation en promettant de revenir pour la seconde mais en vain.
Le non retour de la commission du gouvernement au palais pour le second round des négociations est ce qui a irrité les syndicats. Le SLECG menace de se retirer du dialogue d’ici vendredi si rien n’est obtenu de ses revendications.
L’ouverture des pourparlers entre gouvernement et grévistes avait suscité un espoir de sortie de crise chez de nombreux guinéens. Mais après seulement quelques jours d’échanges entre les deux camps sans solution au problème, c’est le désespoir qui refait face.
Ce lundi il s’est révélé que l’État et les auteurs de la grève sont toujours loin de parvenir à un accord. Leur menace de mettre terme à leur présence autour de la table des négociations en est une preuve. Ils accordent un délai de quatre jours au pouvoir pour donner une suite favorable à leurs réclamations.
Concernant la grève, elle se poursuit. Avec la persistance du mot d’ordre, la peur d’une année blanche gagne d’ampleur.
Oury Nombokelen Bah pour afrinews.org