Une partie du pont “8 novembre” transformé en habitation et fumoir par des mendiants

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Conakry- Ils sont nombreux ces individus souffrant d’un handicape physique à avoir pris pour domicile permanent cet espace publique. La partie occupée se trouve sous le pont sur une route secondaire qui contourne celle partant de Coleah à l’entrée de Kaloum. A cet endroit il n’y a pas que seulement cette habitation anarchique. C’est aussi un coin où le chanvre indien est intensément consommé. La surprise c’est que les consommateurs sont des mendiants.

Conakry est plein des lieux où des personnes se sont illégalement installées. C’est le cas sous le pont du 8 novembre. Là, des mendiants habitent en grand nombre dont la plupart d’entre eux sont consommateurs du chanvre indien. L’argent qu’ils gagnent de la mendicité auprès des passants au bord des rues est ce qu’ils utilisent pour se procurer de ce stupéfiant.

En traversant le pont à partir de la route qui va de Coleah vers le palais du peuple on peut apercevoir ces handicapés sur leurs chaises roulantes en train d’expirer la fumée du chanvre indien. Rien ne semble les gêner quand le besoin de chauffer la tête se manifeste. Pour preuve, en consommant ce type de drogue, aucun passage par leur coin ne les décroche instantanément de leur besoin.

Quand ils se mettent à mendier sur les espaces publics ils se comportent de manière à ce que les passants aient pitié d’eux afin de les pousser à leur offrir des billets de banque. Une fois qu’ils arrivent à avoir un certain montant, une partie est épargnée pour l’achat des stupéfiants. Au retour à leur lieu d’habitation situé sous le pont à l’entrée du centre ville de Conakry la consommation du chanvre indien et du vain blanc s’invite au rendez-vous. Une ambiance qui dure des minutes au plaisir des bénéficiaires.

Du côté des citoyens l’envie d’être généreux envers les mendiants disparaît peu à peu. D’ailleurs certains parmi eux n’accordent plus de don à ces derniers. A la base, l’utilisation par de nombreux handicapés de l’argent qui leur est offert pour se soûler à travers des substances de drogue.

Même si le cas du pont du 08 novembre est au su des autorités, aucune mesure visant à le freiner n’est pour le moment prise.

Oury Nombokelen Bah pour Afrinews




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