Le procès de ce jeune partisan de l’UFDG a été ouvert ce jeudi au tribunal de Mafanco. Ies charges retenues contre Ibrahima Sory Camara sont entre autre outrage et injures sur la personne du chef de l’État guinéen. La première audience du prévenu a été marquée par des échanges assez tendus entre la défense et la partie civile. Ce militant du parti de Cellou Dalein Diallo fera face de nouveau à la barre le 03 avril prochain.
Il y’a quelques jours Ibrahima Sory Camara faisait croire par un post sur sa page facebook que l’incendie survenu au marché “Madina” aurait été planifié au palais Sekoutoureya en présence du président de la République. Chose qui a poussé le procureur du tribunal de Mafanco à engager très rapidement une poursuite judiciaire contre ce dernier. En ce premier jour d’audience du mis en cause, les deux parties au procès se sont lancées des piques. Tout est parti lorsque Maitre Alseny Aissata, l’un des avocats de l’accusé, a annoncé que c’est une communauté qui est visée en Guinée. Débordé de colère contre cette affirmation, le procureur a immédiatement demandé le renvoie du procès. Mais par la suite Maître Alseny Aissata a retiré ses propos en s’excusant également. Ainsi, l’audience s’est poursuivie avant d’être ajournée finalement au 03 Avril 2018.
Au sortir de la salle, un autre avocat de la défense s’est montré optimiste. Pour Maitre Salifou Beavogui, Ibrahima Sory Camara dispose de plusieurs aspects qui peuvent démontrer son innocence. Il a ajouté que du côté d’eux mêmes qui le défendent dans ce procès des preuves qu’il n’est coupable de rien existent.
Dans l’autre camps aussi l’espoir de sortir gagant dans cette bataille judiciaire est de mise. Maitre Doumbouya, avocat de la partie civile, a promis de prouver que les propos d’Ibrahim Sory Camara sur le chef de l’État ne sont pas fondés.
La prochaine comparution du prévenu est fixée au 03 avril 2018.