Il n’y a toujours pas d’accord entre l’État et les centrales syndicales CNTG-USTG. Le nouveau tête-à-tête qui a eu lieu ce vendredi entre les protagonistes n’a pas porté fruit. Du coût, la menace de grève illimitée à partir de lundi prochain sur l’ensemble du territoire national reste en vue.
Depuis quelques jours le médiateur de la République Said Fofana tente d’amener les deux parties à un consensus mais en vain. Le gouvernement ne veut pas retourner le prix du carburant à 8000 FG et les syndicats ne comptent non plus accepter la mesure.
Cette fois encore ils se sont quittés sans la moindre issue à la crise qui secoue le pays. Dans les précédents jours, des grèves perlées ont été déclenchées. Malgré la paralysie qu’elles ont engendrée un peu partout sur le territoire, l’unique revendication exprimée par les syndicats, la société civile et la majeure partie de la population n’a toujours pas connu de réponse satisfaisante.
En raison de ce qu’ils considèrent ” le refus du gouvernement à ramener le prix du carburant à 8000 FG”, les syndicats avaient décidé de ne plus négocier avec la partie gouvernementale. Mais les démarches menées auprès d’eux par le médiateur de la république leur avaient fait changer d’avis. La rencontre de ce vendredi était une autre occasion de tentative de résolution de la crise sociale. Comme on pouvait s’y attendre, rien de soulageant pour les deux camps n’a été obtenu.
A rappeler que les centrales syndicales comptent poursuivre la pression sur le pouvoir jusqu’au retour du prix du carburant à 8000, FG.
Oury Nombokelen Bah