Ce lundi marque le début d’une grève générale illimitée sur l’ensemble du territoire national à l’appel des centrales syndicales CNTG-USTG.
Dans certaines ville de l’intérieur comme à Pita elle est suivie. Cela se constate par la fermeture du marché central ainsi que des magasins et boutiques au bord de la route reliant Pita à Labé. Pour ce qui est de la circulation, elle est légèrement opérationnelle. Des véhicules et mots roulent instantanément. Au niveau de l’administration publique notamment à la préfecture et à la justice, les portes sont closes.
Après avoir déclenché des grèves perlées pour pousser le gouvernement à ramener le prix de l’essence à 8000 FG sans gain de cause, les syndicats ont cette fois décidé de durcir leur moyen de pression. En ce lundi c’est une grève générale illimitée qui est rentrée en vigueur sur l’ensemble du territoire national. Les syndicats appellent les travailleurs à bouder leurs lieux de service jusqu’à ce que l’État réduise le coût du carburant à la pompe.
Dans la ville de pita tout repart quasiment au ralenti. Sur la route principale de la commune urbaine la circulation surtout des motos s’effectue. Quant aux boutiques et magasins situés aux abords, nombreux sont fermés. Les stations d’essence sont également à l’arrêt.
Entre l’État et les syndicats aucune solution ne semble proche actuellement. Conséquence, la crise depuis près d’un mois s’intensifie davantage. C’est une semaine fatidique qui a démarré ce lundi tant à Conakry que dans certaines villes de l’intérieur. Elle est le rendez-vous d’une grève générale illimitée, d’une ville morte et d’une manifestation pacifique.
Ces pressions feront-elles céder le pouvoir en place? Impossible de répondre pour l’heure avec exactitude.
Maladho Barry