À quelques jours de l’ouverture des classes au compte de l’année scolaire 2018-2019, les fiches de renseignements des écoles privées portant sur les frais de mensualité, d’inscriptions et de réinscriptions circulent déjà dans les quartiers. Le constat révèle que le coût est exorbitant. C’est le cas dans plusieurs établissements scolaires des quartiers Lambandji et Keitaya.
Sur la fiche de renseignements de l’une de ces écoles les frais sont catégorisés. De la maternelle à la 6ème année l’inscription est à 50000 FG et la réinscription à 30000 FG. Pour ce qui est de la mensualité, elle s’élève à 70000 exceptée la maternelle qui est à 60000 FG le mois soit 10000 FG de différence.
La même fiche indique respectivement de la 7ème à la 10ème années 95000 FG, 110000 FG, 120000 FG et 130000 FG. Au niveau du lycée, les prix sont aussi autrement. 150000 FG pour la 11 ème, 10000 FG de plus pour la 12ème et 170000 FG pour la terminale.
A Keitaya , un quartier en banlieue de la capitale guinéenne, afrinews.org s’est intéressé à la fiche de renseignements d’une nouvelle école qui sera opérationnelle cette année. Là aussi les prix constituent un véritable casse-tête. L’inscription est à 45000 FG. La maternelle coûte par mois 50000 FG. De la 1ère à la 5ème année la scolarité mensuelle est de 80.000 FG. Pour la 6ème année, c’est à 95000 FG la mensualité.
Au niveau du collège, c’est un prix commun qui est aussi en vigueur pour toutes les classes. 170.000 FG c’est le montant à payer au terme de chaque mois. Quant au lycée, il se limite pour le moment à la 11ème et à la 12 ème année. Concernant la mensualité, elle est à 195000 FG pour chacune de deux classes.
Toutes les écoles sillonnées ont des frais de scolarité inabordables. Ce qui amène de nombreux parents d’élèves à dire que les établissements scolaires privés ont été transformés en un business par leurs fondateurs. Le laisser-aller de l’Etat vis-à-vis des frais mensuels dans les écoles privées leur fait subir de lourdes conséquences financières . Avec la conjoncture économique actuelle qui prévaut dans le pays il leur sera encore très difficile durant la nouvelle année scolaire qui s’annonce déjà de payer les études de leurs enfants.
Comme il est de tradition dans le pays depuis plusieurs années, c’est pour une énième fois bientôt parti les dépenses à grande échelle pour les parents d’élèves.
Maladho Barry