Yattaya: vive tension pour un problème domanial

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Les habitants de yattaya, secteur yattaya marché situé dans la commune de Ratoma, ont assisté très tôt ce vendredi matin, à une scène inédite dûe à un conflit foncier. C’est à 06h du matin qu’un groupe de jeunes accompagné de certains hommes en uniformes, sont venus pour démolir la maison du dame veuve, accusée de ne pas être propriétaire de la maison.

À en croire à la victime, c’est la soeur de son défunt mari qui est à l’origine de cette descende musclée de ces agents et jeunes. « Nous on dormais à 06h du matin, la soeur de mon mari Mayeni Camara, a envoyé les bandits chez nous. Lorsque j’ai finis de prier, j’ai dis aux enfants de se lever ,les jeunes bandits au nombre de quatre avec certains militaires bandits , sont venus taper la porte. J’ai dis c’est qui ? J’ai ouvert la porte, ils sont rentrés pour nous dire de faire sortir les bagages. Un militaire est venu me prendre en me giflant. Je me suis levé pour demander y’a quoi ? Ils ont tout pris pour sortir au dehors pendant la pluie. Moi je suis sorti je n’avais même pas de chémise pour se rendre à la CMIS N°6 pour m’aider, mais avant mon retour tout était gâté », annoncé, Mariama sylla, victime.

Dans la même logique, elle ajoute  « Depuis que mon mari est décédé, elle me dit de quitter chez mon mari et partir. Moi je l’ai toujours dit qu’ici c’est chez mon mari je vais aller où ? C’est pourquoi aujourd’hui, elle est allée chercher les bandits , pour venir me tuer avec mes enfants », soutient t-elle.

Selon l’huissier, la CMIS N°6 n’a pas été impartiale dans cette affaire. Et il a ces raisons.  « La CMIS a surgit, elle a arrêté mes éléments qu’elle a gardé ici. Par contre les fauteurs de troubles au lieu de les arrêter, ils sont en liberté là bas entrain de lapider ma cliente », témoigne Me Mamadouba Mari Camara.

À la question de savoir pourquoi il qualifie ces jeunes de fauteurs de troubles, cet huissier de justice précise. « Y’a une procédure qui a opposé Madame Mayeni camara Contre Madame Mariama Sylla, l’affaire a été porté devant le tribunal de prémière instance de dixinn, y a eu un jugement. Ce jugement lui a été signifié. Le quartier a été informé, la commune jusqu’au gouvernorat. Pour dire que on doit procéder à une expulsion. Je me suis fait assister par les forces de sécurité pour me permettre de l’expulser, pour faire respecter la décision de justice. Au cour de cette opération, les voisins se sont mélés dedans, la CMIS a surgit, au lieu d’arrêter les fauteurs de troubles, ce sont mes éléments qu’elle a arrêtée pour les envoyé ici» lance-t-il.

Pour la victime, une somme de près de 27 millions de francs guinéens a été emportée. Sa fille aurait également subit des coups de blessures.

Jacques kamano




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