Le gouverneur de la ville de kankan a fait publier un communiqué dans la journée de ce jeudi dans le quel il a dressé le bilan à lui des violences qui ont émaillées la ville les 10 et 11 octobre après que le leader de l’UFDG ait été empêché d’y entrer pour battre campagne.
Après l’incident de Tokonou, une violence sauvage a été perpétrée contre les soutiens de Cellou Dalein Diallo dans les secteurs de Missira Kôkô (quartier Missira) et Bordo Cimenterie (quartier Bordo).
Concernant le départ massif de la communauté Peulh de Kankan à destination du Fouta, après ces incidents, le premier responsable de la région nie “Au-delà des interprétations tendancieuses sur les réseaux sociaux, il n’a pas été question de persécution d’une ethnie contre une autre, il y’a eu cependant des loubards qui ont profité de la circonstance pour commettre des actes de vandalisme dont ont été victimes des peulhs et des Malinkés” écrit-il.
Et de poursuivre: “je regrette profondément la survenue de ces incidents quelque soit leur ampleur, car dans tous les cas ils ont eu des effets sur les biens de certains de nos concitoyens auxquels j’adresse toute ma compassion”.
En fin, l’ancien gouverneur de Labé rassure “face à cette regrettable situation, je rassure les populations que la commission régionale de Sécurité et de Défense que je préside s’est tenue aussitôt après ces incidents malheureux pour tirer toutes les leçons et envisager des dispositions qui s’imposent pour que jamais de tels actes ne se produisent à Kankan”.
Abdoulaye Maci Bah
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