Depuis le lendemain des élections locales du 04 février 2018, la capitale guinéenne est secouée par des violences à chaque début de semaine. L’axe Hamdalaye-Kagbelen sur la route le prince demeure la partie la plus touchée. Dans les affrontements qui se produisent entre jeunes et forces de sécurité, il y’a souvent des innocents qui en sortent victimes. C’est ce qui est arrivé à Saikou Sounounou Diallo, étudiant dans une université privée de la place.
Il se révèle que se montrer à Bambeto en temps de manifestation risque de faire passer l’intéressé pour un fauteur de trouble. La brutalité exercée sur Saikou Sounounou Diallo remonte au 07 février 2018. Après 15 jours consacrés à son traitement médical à l’hôpital national de Donka, il a brisé le silence en relatant son calvaire ce jeudi au micro d’afrinews: << Moi aussi ça m’a surpris de faite que les soit-disant force de maintien d’ordre dans notre pays nous frappent comme des bêtes. Moi je quittais à l’hôpital Ignace-Deen avec un enfant gravement malade qui devait être opéré le 10 février. En quittant à l’hôpital pour sa dernière visite après l’opération, je me suis rencontré avec les gendarmes à bambeto vers 18h20. l’un d’entre eux m’a arrêté en me demandant d’où je venais. Je lui ai répondu que je quittais à l’hôpital. Les autres sont venus se jetter sur moi. Ils m’ont frappé avec des fagots de bois en même temps on m’a dépouillé de tout ce que j’avais dans mon sac. Heureusement pour moi j’ai pas perdu ma vie là-bas.>>
La bastonnade a laissé sur la victime plusieurs traces de blessures. La toute première rapidement repérable c’est celle au niveau de son oeil gauche. En attendant qu’il retrouve intégralement la santé, Saikou Sounou Diallo est actuellement entre son domicile et l’hôpital de Donka où de temps à autre il se rend pour des contrôles médicaux.
Oury Nombokelen Bah pour afrinews.org