En ce mardi consacré par l’opposition républicaine à une journée “ville morte”, la route le “prince” est désertée par les véhicules. Ce, pour être loin du risque des caillasses de la part des jeunes surexcités qui dictent déjà leur loi à plusieurs endroits de cette route. Une situation qui soulage les conducteurs dès taxis-motos.
C’est une réalité de dire que le malheur des uns fait le bonheur des autres. En ce nouveau jour d’appel à une ville morte lancé par l’opposition, de nombreux citoyens notamment ceux qui habitent le long de la route le “prince” ont eu du mal à se déplacer. A la place des taxis et minibus ce sont les taxis-motos qui assurent le transport commun. C’est ce qui se constate par exemple sur l’axe Sonfonia-Kagbelen où aucun engin roulant de quatre roues ou de plus ne prend le risque de se montrer.
Les conducteurs des taxis-motos profitent de la situation précaire qui y prévaut pour rendre le deplacement très coûteux. Pour preuve, de Sonfonia à la Cimenterie le tarif varie entre 5.000 et 10.000 francs guinéens par tête alors qu’en temps normal il s’élève à 3.000 francs guinéens. Ces prix sont identiques chez tous les conducteurs. Aucun d’entre eux n’est prêt pour un allègement.
Pour ce qui est des barricades, elles sont érigées sur ce tronçon. Des jeunes qui y règnent en maîtres absolus profitent à leur tour de ces conducteurs des taxis-motos. Pour qu’ils leur cèdent le passage ils sont obligés de donner des petites sommes d’argent qui vont de 2000 à 3000 francs guinéens.
Sans surprise la ville morte des oppsants au régime d’Alpha Condé été suivie sur la route le “prince”. Par contre, elle n’a connu aucun impact sur l’autoroute “Fidèle Castro” et la corniche qui relie Sonfonia à Hamdalaye en passant par Lambandji où les activités quotidiennes sont opérationnelles.