Mise en liberté des détenus: ces mots de l’honorable Mohamed Lamine Kaba

348

La libération d’une trentaine des détenus politiques interpellés après les violences postélectorales dernières, est diversement appréciée. Si pour certains, ces personnes libérées des mois en prison dans un dossier vide, d’autres estime normal surtout que c’est l’enquête qui déterminé. Mohamed Lamine Kaba député à l’assemblée Nationale, vice-maire de la commune urbaine de Faranah est l’un d’eux.

Selon lui, c’est le résultat d’une enquête rigoureuse.  « Je me réjouirais si à partir du moment les premières enquêtes ont donné le résultat de la libération de certains détenus généralement des mineurs, et dont leur implication n’a pas été vérifié, je crois que ça nous rassure mieux que ceux qui seront accusés à tord vont recouvrir leur liberté et ils seront aussi dédommagé à la dimension. Nous souhaitons que cela soit accéléré et que cela ne va pas attendre tout le temps exigé par le code de procédure pénale», dit-il au micro de nos confrère de la radio Djigui fm.

Comme beaucoup d’autres,cet élu du peuple plaide pour l’indemnisation des victimes.  « Si c’est vrai quand même que ces personnes ont été arrêtées pendant longtemps et que cela s’avère aujourd’hui faux et ils ne sont pas réellement associés, il ya de quoi les indemniser parce qu’ils ont subi des tords. Il faut que cela soit rétablit. C’est de la privation de liberté».

Abordant la question de la détention provisoire d’un accusé, Mohamed Lamine kaba précise que cela peut aller jusqu’à dix huit (18) mois, et cela en fonction des délits.  « Généralement on entend des personnes qui disent que ces personnes qui ont été arrêtées, on est entrain d’abuser d’eux, parce qu’ils sont longtemps à la prison sans être mis à la disposition de la justice. Je suis d’accord, mais au regard de la loi, lorsque quelqu’un est accusé d’atteinte à la sûreté de l’Etat, selon le code de procédure pénale, l’enquête doit prendre six mois renouvelable deux fois, donc cela fait dix huit mois. Si ça avait dépasser les dix huit mois là on parlera d’abus. A partir du moment qu’ils sont accusés d’atteinte à la sûreté de l’Etat je pense qu’on a pas dépassé le délai».

La libération de ces détenus politiques viserait à la decryspation de la crise politique qui sévit encore dans le pays, pensent certains observateurs.

Jacques kamano




Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.