La plus grande organisation du continent africain se souvient ce vendredi de sa création. Mise en place le 25 mai 1963 à Addis Abebas en Ethiopie avec pour appellation à l’époque OUA (Organisation de l’Unité Africaine), elle célèbre aujourd’hui ses 55 ans d’existence. Ses initiateurs s’étaient fixés comme objectif d’unifier les africains, de les rendre solidaires et de combattre ensemble la colonisation qui frappait toujours certains pays du continent. Malgré les diverses difficultés rencontrées dans la mise en œuvre de cette mission, des figures comme Sékou Touré, Léopold Sedar Senghor, Houphouët-Boigny sont parvenus à des progrès importants.
L’année à la quelle l’OUA a vu le jour beaucoup des pays africains avaient déjà accédé à l’indépendance. Pour avoir une entité au sein de laquelle ils se retrouvent parfois afin de discuter des problèmes du continent. La création de cette organisation s’est présentée primordiale pour la plupart de dirigeants africains.
Dans l’envie de joindre l’acte à la parole, ils se rencontrent le 25 mai 1963 dans la capitale éthiopienne. Finalement ils aboutissent à la naissance de l’Organisation de l’Unité Africaine et le poste de secrétaire général revient à la Guinée. Ainsi, Diallo Telly devient le premier cadre à occuper la plus grande place de l’institution qui venait d’être lancée.
Dans les années qui suivent sa création, l’OUA s’active dans la décolonisation des États du continent restés jusque-là sous la domination étrangère. Sur ce plan, elle enregistre une réussite totale.
En 2002, une époque où toute l’Afrique était déjà indépendante, un autre rendez-vous de ses chefs d’État se tient à Syrte en Libye. L’un des points au menu des débats portait sur le changement de nom de l’institution. De l’OUA (Organisation de l’Unité Africaine) elle passe à l’UA (Union Africaine). Depuis lors l’institution porte cette appellation.
Ce 25 mai 2018 marque une date historique pour les africains. Mais face à l’institution les avis divergent. D’un côté elle est jugée utile pour le continent et de l’autre c’est le contraire.
Oury Nombokelen Bah/Afrinews