Alors que Tibou Kamara, ministre porte-parole du gouvernement martèle que le gouvernement “Subventionne le carburant “, le président du parti PADES quant à lui révèle qu'”aucune subvention n’est faite par l’Etat”. Ces déclarations entre l’ancien ministre et le ministre d’Etat conseiller du président de la République ne laisse pas indifférent le président du mouvement MG-5.
Pour Abdrahamane Diallo, l’opposant Dr Ousmane Kaba n’a pas bien compris, la notion de subvention et celle de la moins-value. « À mon avis, il y a une différence entre subvention et la moins -value. Le premier désignant l’aide apportée par l’Etat ou la renonciation d’une renumeration due à une entité publique (service de l’Etat tel que le trésor public) ou privée pour soutenir une activité d’intérêt public.
Le second par contre, est le manque à gagner lors de la cession d’un bien.
L’Etat n’est pas vendeur du bien (hydrocarbures) il participe à la chaîne de structuration du prix et suivant la loi des finances établie définissant les recettes et dépenses de l’Etat.
L’Etat prend en charge une partie de la part qui lui revient qui est à reverser au trésor public (service public) comme recette complémentaire dûe suivant à la loi des finances publiques. Ce qui explique la subvention de l’Etat. Le Trésor public est une entité de l’Etat mais ce n’est pas assimilable à l’Etat.
La subvention permet à ce que le bien ( carburant) ne dépasse pas un prix de cession pouvant entraîner des troubles sociales et une inflation non maîtrisable par un effet de Dominos.
Donc pour moi, Dr Ousmane Kaba doit revoir sa copie de “subvention et moins value“. L’Etat subventionne bel et bien le carburant », défend-il.
L’Etat dans sa mission régalienne de gestion du pays, peut mettre en place un mécanisme de maîtrise de l’impact des fluctuations du coût du marché du pétrole sur l’économie du pays. Pour cela, ce jeune leader politique préconise. « La mise en place d’un Fonds de Stabilité de l’Économie – FOSEC .
Ce Fonds sera alimenté par une part des recettes perçues des exploitations minières, des taxes perçues sur les transactions financières des opérateurs de téléphonie, une part de la quote- part reçue par l’Etat sur la chaîne de structuration du prix des hydrocarbures et autres recettes complémentaires… En sorte un coussin d’air qui protégera l’économie contre les facteurs exogènes et endogènes négatifs pouvant influer sur la stabilité économique du pays telle que la flambée des prix du pétrole, la baisse du coût des matières minérales telle que l’or, la
bauxite en ce qui concerne notre pays », a proposé Abdrahamane Diallo.
Jacques kamano