C’est une semaine très mouvementée qui tend à sa fin dans la capitale guinéenne. Depuis hier la situation est assez tendue. La route le prince demeure la partie la plus touchée par les manifestations. Ce jeudi encore des scènes de barricades et de violences entre forces de l’ordre et jeunes ont déjà éclaté par endroits notamment à Koloma, situé dans la commune de Ratoma
Le gouvernement et les syndicats sont pour le moment loin d’une solution à la crise en cours dans le pays. De part et d’autres on ne semble pas prêt à faire des concessions. Récemment le premier ministre a fait savoir que le retour du carburant au prix initial est non négociable. Une réaction qui a empiré davantage la colère.
Toutes les forces sociales du pays désapprouvent l’augmentation du prix du carburant de 8000 à 10.000 francs guinéens. Pour le prouver, elles continuent à appeler à des réactions civiles. La journée d’hier a connu deux mouvements à la fois. D’un côté c’était la ville morte lancée par ces forces sociales et de l’autre la grève syndicale. Concernant cette grève, elle court jusqu’au vendredi 06 juin 2018.
Ce jeudi la capitale reste de nouveau paralysée. De Hamdalaye à Kagbelen la circulation est inexistante. Les activités quotidiennes sont aussi à l’arrêt. Barricades, pneus brûlés, pierres, manifestants, c’est le climat que présente actuellement cette route.
Ce n’est pas exlcu que l’opposition s’ajoute à la bataille déjà déclenchée contre la hausse du prix des produits pétroliers par les syndicats et les forces sociales. Elle compte se réunir demain au QG de l’UFDG.
A noter que les syndicats vont déclencher une grève illimitée dans les prochains jours si celle de trois jours qui prend fin ce vendredi n’aboutit pas à un gain de cause.
Oury Nombokelen Bah