Guinée: Vague des manifestations à Conakry

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Conakry: c’est un nouveau lundi plein de tension qui vient de débuter dans la ville de Conakry. Un peu partout des manifestations ont lieu. Des citoyens expriment pour une énième fois leur colère contre la non résolution de la crise en cours dans l’éducation par le Gouvernement. Tout est déjà à l’arrêt dans la capitale guinéenne. En lieu et place des activités quotidiennes s’installent des protestations populaires.

De Kaloum qui est le centre ville de Conakry en haute banlieue la situation demeure tendue. A plusieurs endroits de deux principales autoroutes de la capitale à savoir le “Prince” et “Fidèle Castro” des manifestants règnent en maîtres absolus. Ils érigent des barricades, brûlent de pneus et scandent des propos hostiles au chef de l’État.

Ce lundi constitue une journée de double crise à Conakry. D’un côté c’est la continuité de la grève des enseignants avec ses conséquences sur le terrain et de l’autre, la ville morte de l’opposition républicaine. Concernant la consigne des opposants au régime d’Alpha Condé, elle est visiblement suivie à Hamdalaye et Bambéto où magasins et boutiques gardent leurs portes closes. A Taouyah des jeunes ont envahi la rue pour exiger du gouvernement la résolution de la crise qui affecte depuis justement un mois le système éducatif du pays. Même agissement à Matoto où des manifestants ont également fait régner leur loi.

Si au début de la grève seuls les élèves qui se livraient aux protestations de rue pour réclamer la reprise des cours, ce n’est plus le cas. Depuis quelques temps ils bénéficient du soutien d’une grande partie de la population. Chose qui se constate par l’implication massive de leurs familles dans ces manifestations.

A rappeler que le mode de paiement des 40% proposé par le gouvernement vendredi dernier avait été rejeté dès le lendemain. Du coût, le SLECG avait annoncé que la grève était maintenue. Pour le moment, la divergence entre grévistes et gouvernement semble encore loin de la solution.

Oury Nombokelen Bah pour afrinews.org




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