Guinée: la route Cimenterie-Kagbelen en fissures par endroits au niveau de Keitaya

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Bitumée récemment, cette route est déjà en phase de dégradation. A Keitaya, un des quartiers traversé par ladite route, des fissures se forment peu à peu. Chose qui démontre que le bitumage effectué manque de solidité. D’ailleurs les travaux sont loin d’être terminés par endroits surtout au niveau de la T10. Alors qu’ils continuent à trainer, certaines parties bitumées se détériorent déjà.

Bâcler les travaux notamment ceux relatifs au bitumage des routes devient une habitude pour plusieurs sociétés en Guinéeé. L’effet de cette mauvaise attitude se constate actuellement pour une énième fois sur la route de Keitaya. Goudronnée il y’a quelques mois, l’infrastructure se porte déjà mal. Elle est atteinte des fissures par endroits. Un état de fait qui donne l’impression qu’elle date de très longtemps à cause du mauvais visage qu’elle commence à présenter.

Boubacar Sow gère une boutique située au bord de cette route. Interrogé sur les fissures qui s’élargissent sur place, il s’en est pris à l’Etat guinéen: « L’unique responsable de tout ça est l’État. C’est lui qui n’a pas été exigeant face à la société qui a goudronné la route. C’est toujours comme ça en Guinée. Le gouvernement bâcle les choses et au bout de quelques temps tout se dégrade. Une route qui n’a même pas fait un an est déjà dans cette merde. Cela veut dire que dans les mois à venir toutes ces parties où il y’a fissures vont se transformer en des gros trous. L’Etat guinéen est vraiment mauvais.»

Le fait de penser que le bitumage avait été mal fait est revenu à plusieurs reprises dans les interventions des personnes interrogées. Pour ces dernières, les seuls responsables sont l’État et la société qui a réalisé les travaux.

A rappeler que la route Cimenterie-Kagbelen en passant par Keitaya est en chantier depuis plusieurs années. Avec la manière dont les travaux sont en train d’être opérés il va falloir encore assez de temps pour arriver à terme. Pire, ce que des fentes ont déjà envahi certaines parties bitumées.

Oury Nombokelen Bah




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