Guinée: la paralysie des cours perdure dans les écoles publiques

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Huit jours après la date officielle de la reprise des cours, les écoles publiques restent toujours perturbées par la grève du Syndicat Libre des Enseigants Chercheurs de Guinée.

En ce lundi qui marque la deuxième semaine consécutive du début de la nouvelle année scolaire 2018-2019, les élèves des établissements de l’État ont de nouveau senti l’effet de ladite grève. Au collège du quartier Lambandji par exemple, même si les cours ont eu lieu jusqu’à 12 heures dans certaines salles de classes en présence d’un faible effectif d’élèves, l’engouement n’y est toujours pas.

Entre le Gouvernement et le SLECG aucun accord ne pointe à l’horizon pour le moment autour du salaire de base de 8 millions exigé par les grévistes. De tous les deux côtés des concessions ne voient pas le jour. Ce qui rend le bras de fer de plus en plus intense.

Dans les écoles publiques la paralysie des cours est effective depuis leur reprise officielle le 03 octobre dernier. Pour ce qui du collège de Lambandji, le corps professoral était présent ce lundi en nombre considérable. Le proviseur ne s’est pas prêté aux questions d’afrinews mais il a témoigné hors micro que tout se serait bien passé ce matin.

Dans les autres bureaux de la même école les occupants étaient présents. Des élèves dont les plus nombreux étaient venus se faire réinscrire se succédaient au secrétariat les uns après les autres. Au moment de la visite d’afrinews aucune salle de classe n’était occupée. Quelques élèves en tenue ont été rencontrés à la sortie en train de repartir chez eux. Chose qui prouve que la grève du SLECG continue à faire effets sur le fonctionnement normal de la plupart des écoles publiques du pays.

Quant aux établissements privés du même quartier, le démarrage des cours est véritablement opérationnel. Concernant la grève des enseignants, elle risque d’être longue. Au vu du durcissement des tons tant du côté du SLECG que celui du Gouvernement, l’espoir d’une issue favorable au plus vite disparait peu à peu.

Oury Nombokelen Bah




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