La pandémie COVID-19 est la crise sanitaire mondiale de notre époque depuis la Seconde Guerre mondiale. Depuis son apparition l’année dernière en Asie, le virus s’est propagé dans tous les continents. Pour feiner sa propagation, les gouvernants ont prit certaines dispositions allant jusqu’à la suspension des rassemblements tels que les événements sportifs et culturels. Ce qui ne laisse pas sans réaction ce vendredi la Fédération des entreprises culturelles et économiques de Guinée. Elle a animé un point de presse dans la matinée afin d’exposer les difficultés qu’elle rencontre pendant cette période de pandémie.
« Au cœur de la chaîne de valeur des industries culturelles et créatives, les producteurs de spectacles et de musique subissent depuis la crise du Covid-19, des pertes énormes qui ont brutalement freiné l’élan de reprise qui se profilait, après la crise d’Ebola et les différentes crises sociales.
En depit des pertes immenses, nous avons toujours respectés les mesures sanitaires édictées par le gouvernement. Il faut rappeler que depuis le début de la crise, des dizaines d’entreprises se trouvent directement impactés par l’annulation des spectacles et ont perdu des sommes considérables évalués à plus de 6 milliards de nos francs guinéens. Cela sans compter les pertes indirectes liées à l’absence de scènes des artistes, à la perte de revenu des employės du secteur du spectacle vivant et de la musique, à l’absence d’entrées pour nos différentes entreprises et celles de nos fournisseurs (Artistes, sonorisateur, restaurateurs, agences de voyage, vidéastes, petits vendeurs, etc », a déclaré le président de ladite féderation Ibrahima C.
Le gouvernement Guinéen avait dans une declaration évoqué sa volonté de venir en aide à ce secteur. Malgré cela, l’exécution de cette annonce tarde à ce concrétiser « Nous l’avons subi et continuons à le subir sans aucune aide.
Même si l’état a promis un dédommagement partiel, à une petite partie des entreprises culturelles stoppé dans leur élan par le décret de mars 2021. Nous attendons toujours », ajoute cet opérateur culturel.
Pour leur permettre de survivre, cette organisation par la voix de son président, invite le gouvernement à enléver quelques dispositions et à mettre en place, une structure de subvention aux hommes de culture « Dans le souci de préserver nos entreprises, nos emplois qui nous permettent de subvenir aux besoins de nos familles, nous interpellons l’Etat afin qu’il puisse lever les restrictions qui pèsent sur le spectacle vivant. L’enjeu crucial du secteur aujourd’hui est de parvenir à minimiser l’impact et l’ampleur de ces pertes dans la durée, à préserver la capacité d’investissement et relancer un secteur déja laisser pour compte afin de faire rayonner notre culture qui nous est chère.
C’est pourquoi les producteurs que nous sommes, entendent organiser deux journées de concertations, afin de déposer un mémorandum auprès des autorités, pour qu’elles puissent nous accompagner à déployer des mesures transverses qui permettront de sauver le secteur et des milliers d’emploi déjà précaires.
En outre, nous appelons le gouvernement à mettre en place un plan d’aide directe au bénéfice des TPE et PME du secteur, dont le modèle est incompatible avec les mécanismes de prêts.Ce n’est que dans ces conditions que la production de spectacle et de musique, saura relever le défi du rayonnement de notre culture et l’image de notre pays sur la scène nationale et internationale », a conclu, Ibrahima C.
Jacques kamano