Conakry- A la veille de la fête de l’aïd El Kébir ou fête de tabaski, les musulmans de Guinée et d’ailleurs s’apprêtent à s’acquitter de leur devoir religieux à savoir le sacrifice institué dans le coran et la SUNNA du prophète Mohamed (Paix et salut sur lui) dans un contexte économique très critique pour cause de pauvreté, misère et cherté du prix du mouton, a constaté Afrinews.org.
Dans ce contexte, les fidèles musulmans ne savent plus de quel sain se vouer car c’est une recommandation divine. Le sacrifice est un acte qui a été vivement recommandé aux musulmans et prescrit au prophète Mohamed (Paix et Salut sur lui), il a dit à ce propos: ‘’le sacrifice m’a été prescrit et vous a été recommandé’’, il ajoute: ‘’le sacrifice m’a été prescrit mais n’est pas une obligation qui vous incombe’’. On rapporte que le prophète (Paix et salut sur lui) a sacrifié deux béliers de couleur blanche.
Il reste à savoir avec la conjoncture actuelle qui a engendré des prix sans foi, ni loi aussi élevé des moutons dans la capitale Conakry et dans certaines ville de l’intérieur du pays. Comment les fideles religieux vont s’en prendre ‘ Car nous savons que le marché n’est pas réglementé par exemple l’année 2012, un mouton à taille moyenne était vendu entre 400 mille et 500 mille francs guinéens. Cette année, à l’occasion de la fête de tabaski, un mouton de même genre est vendu entre 750 mille et 800 mille francs guinéens. Les prix des gros moutons varient entre 1 millions 500 mille et 2 500 000 francs guinéens.
Cette situation intervient dans une conjoncture difficile pour les citoyens guinéens qui sont en majorité plongés dans une crise économique indescriptible et inimaginable à cela s’ajoute la crise politique qui peut être à l’origine de toutes les crises. A l’allure ou vont les choses nombreux musulmans auront du mal à exécuter ce sacrifice noble mais qu’à cela ne tienne, c’est une occasion pour tous les fidèles musulmans de Guinée d’implorer Dieu pour qu’enfin la Guinée puisse sortir dans les ténèbres de la misère, de la pauvreté et de méfiance entre les fils du pays.
Rahim Barry pour Afrinews
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