Conakry confronté à une nouvelle paralysie sociale

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Le bras de fer entre gouvernement et syndicats se poursuit. Comme annoncé la semaine dernière, les centrales syndicales CNTG-USTG vont de nouveau en grève pour une durée de trois jours. En cette matinée du lundi la situation est tendue un peu partout dans la capitale. Sur la route le prince et celle “Fidel Castro”, la circulation est paralysée. Les activités notamment commerciales sont aussi à l’arrêt.

Les syndicats sont fermement décidés à ne pas laisser le nouveau prix du carburant se maintenir. La nouvelle grève qui a commencé ce lundi s’étendra jusqu’au mercredi. Sur le terrain, les conséquences sont déjà visibles. La circulation à l’arrêt, des barricades à certains endroits sur la route le prince et des magasins cadenassés. Sur la transversale Enco5-Lambandji, aucune activité n’est opérationnelle. Non loin du marché sur cette même route, des jeunes ont érigé des barricades.

D’enco5 à Cosa, c’est aussi la paralysie totale. La route est complètement déserte de ses occupants habituels et le risque des violences de mise. Même les motos sont peu visibles.

À Koloma et Bambeto, la tension est vive. D’ailleurs de ce côté, les barricades ont commencé dès hier nuit. Une situation qui avait causé la panique dans la circulation et obligés les usagers à rebrousser chemin. Entre Bambeto et Hamdallaye, la paralysie est sans surprise de taille.

Quant au gouvernement, il reste pour le moment campé à sa position. Un état de fait qui rend davantage la crise complexe. Tout porte à croire que la grève demeurera la forme de lutte des syndicats jusqu’à l’obtention d’un gain de cause.

Oury Nombokelen Bah




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