Désormais entraîneur du Bayern Munich, Josep Guardiola n’oubliera jamais son passage sur le banc du FC Barcelone. Parti du club catalan en 2012, le technicien espagnol est revenu sur la fin d’une aventure difficile à gérer.
Tito Vilanova et Gerardo Martino peuvent en témoigner, il est difficile de passer après Josep Guardiola sur le banc du FC Barcelone. Il faut dire que l’ancien milieu de terrain est devenu en quatre ans l’entraîneur le plus titré du club catalan avec 14 trophées remportés sur les 19 compétitions disputées. Malgré les succès, cela n’a pas été une promenade de santé…
Guardiola n’arrivait plus à motiver ses joueurs
Si Guardiola avait évoqué un besoin de souffler au moment de prendre son année sabbatique à l’été 2012, il avoue aujourd’hui qu’il ne parvenait plus à renouveler son discours auprès de ses joueurs. «Je n’arrivais plus à motiver mes joueurs. Quand cela arrive, il est temps de partir, a-t-il expliqué sur le site Audi-reports. Il y a eu des moments de grande tristesse lors de la dernière saison, comme si le feu s’était éteint. Après la défaite en demies de la C1 contre Chelsea, je me suis dit que je n’arriverai jamais à relever l’équipe.»
Des propos qui pourraient expliquer pourquoi le Barça est moins séduisant ces dernières années alors que son effectif n’a pas été beaucoup modifié depuis le départ de Guardiola. Si même celui-ci ne parvenait plus à motiver des joueurs certainement trop habitués à tout rafler… Pourtant, les Blaugrana sont de grands professionnels et ils avaient tous envie de jouer.
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J. Guardiola – «Messi sur le banc, ça créait le désordre»
La gestion de cet effectif de stars s’est révélée être très usante. «Tout le monde veut jouer, mais il n’y a que onze joueurs sur le terrain à chaque match. Et il y a la pression des fans et des médias pour faire jouer certains joueurs» , explique Guardiola. Une pression encore plus importante concernant la star barcelonaise Lionel Messi. «Quand je laissais Messi sur le banc, ça créait le désordre» , lance-t-il. Alors qu’il estime que tenir à la tête d’une équipe de stars est difficile, la fatigue risque de vite le rattraper en Bavière. Surtout lorsque des critiques viennent même de l’intérieur du club…
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