Guinée : une journée particulièrement tendue pour les militants pro-démocraties

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L’interpellation brusque des principaux responsables du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC) a plongé la capitale guinéenne dans les violences. D’un côté des manifestants pro-démocraties et des forces de l’ordre déterminées en découdre avec les jeunes. Les violences ont occasionné plusieurs dégâts sur la route le prince.

Pneus brulés, des ordures déversés dans les rues, telle était la situation que présentait les quartiers chauds de Ratoma en ce jour. Mamadou Diouhe Barry, militant de l’Union Des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) rencontré à Bambeto par notre reporter raconte ‘’ ce matin, nous sommes sortis manifester contre l’arrestation brutale de Foninké Mongué, Mamadou Billo Bah et Djanii Alpha lorsque la police nous a provoqué en faisant des tirs de sommation, c’est ainsi que les affrontements ont commencé. Ils ont blessé beaucoup de nos collègues et arrêter d’autres’’.

Monsieur Barry dénonce l’usage excessif de la force par les forces de l’ordre ‘’ ils (les forces de sécurité) utilisent des armes de guerre pour réprimer les manifestants désarmés qui ne réclament que la libération les leurs’’.

Plus grave affirme ce militant de l’opposition ‘’ les policiers nous insultent père et mère’’.

Un peu plus loin, des pick-up de la police font face à une centaine de jeunes. Des pierres tombent un peu partout, rebondissent sur le toit des véhicules, puis les polices tirs des balles de sommation pour tenter de se frayer le chemin.

Les policiers accusés de bavures sur les activistes de la société civile n’ont pas souhaité s’exprimer sur notre micro.

Le ministère de la sécurité à travers un communiqué lu à la télévision nationale dénonce de graves troubles à l’ordre public qui ont fait de nombreux blessés dont 17 policiers ainsi que des dégâts matériels (véhicules des forces de l’ordre).

Du côté des politiques, plusieurs coalitions continuent d’exprimer leur indignation face aux comportements des agents de sécurité et exigent la libération immédiate des activistes de la société civile.

Youssouf Keita




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