L’aide internationale en faveur de la Guinée pour éradiquer le Covid-19 et l’épidémie hémorragique à virus Ebola ne tarit pas. Mais pour faire face, le président Condé a décidé de renforcer les mesures pour vaincre ces deux virus qui sévissent dans le pays. Pour trois mois encore, à compter du 26 février, les Guinéens doivent relever leur niveau de prudence et appliquer des mesures encore plus restrictives qu’avant.
Lavage des mains, port du masque obligatoire sur toute l’étendue du territoire, présentation d’un teste négatif avant de sortir de Conakry pour l’intérieur du pays… Voilà quelques mesures prises par le chef de l’État pour tenter de contrer le virus qui a refait surface en Guinée.
Il a indiqué que le taux de positivité est passé de 2 à 8% et que le taux d’occupation des services de réanimation est passé à 50%. « Tout cela est dû à un relâchement des mesures barrières, de sécurité sanitaire », a expliqué Alpha Condé qui demande à son gouvernement de mettre en œuvre de nouvelles mesures plus restrictives pour empêcher la propagation de la maladie.
Les services de sécurité ont été réquisitionnés et mis à contribution pour faire respecter ces mesures sanitaires qui, à défaut, expose tout contrevenant à une sanction de 50 000 francs guinéens. Dans l’administration et les entreprises privées, la prise de température, le port du masque et le lavage des mains sont obligatoires dans les bureaux et dans les salles de réunion.
Dans la capitale, des barrages filtrants ont été mis en place et les dispositifs sanitaires en vigueur à l’aéroport de Conakry sont maintenus. Le couvre-feu s’étend de 23h à 4h du matin.
RFI