Malgré son aveu, le militant et secrétaire fédéral de l’union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) au Québec au Canada a écopé d’une lourde peine de prison et d’une forte amende. Selon la sentence rendue par le tribunal de première instance de Dixinn, Madic 100 frontières est condamné à cinq ans de prison ferme et au paiement d’une amende de cent millions de francs Guinéens (100.000.000 fg) pour plusieurs chefs d’accusation.
Mamady Condé de son vrai nom, arrêté à pamelap en fin octobre dernier à la frontière avec la Sierra-Léone était poursuivi pour “diffusion de messages, photos, dessins de nature raciste ou xénophobe, menaces, violences et injures par le biais d’un système informatique”.
Lors de son procès, ce militant convaincu du principal parti de l’opposition avait reconnu les faits qui lui étaient reprochés et avait demandé pardon au président Alpha Condé mais cela n’a pas empêché au procureur Sidy Souleymane N’diaye de requérir 10 ans de prison ferme pour le prévenu et au paiement d’une amende de trois cent millions de francs Guinéens.
D’ores et déjà, la défense a annoncé qu’elle fera appel à ce verdict qu’elle conteste.
Rahim Barry