Guinée: Soumah du SLECG dit être d’accord pour le prix du carburant à 10000 FG

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Le secrétaire général du syndicat libre des enseignants chercheurs de Guinée (SLECG) a fait une sortie médiatique ce vendredi. Au cours de son interview, il a eu à répondre à une question liée à la fixation du prix du carburant à 10000 franc guinéen le litre. L’auteur de la dernière grève qui avait paralysé le système éducatif guinéen durant des semaines l’an dernier a déclaré être d’accord avec le tarif en vigueur bien qu’il avait fait l’objet de contestation à un moment donné par la société civile, une partie de la population et d’autres branches syndicales.

D’abord il a rappelé que son entité syndicale n’était partante pour la grève qui visait à lutter contre la montée du coût du carburant à 10000 FG. Puis, il a évoqué comme motif le refus de la CNTG et de l’USTG d’exiger du Gouvernement la baisse des produits pétroliers à 4000 FG le litre au moment où le baril à l’international était en dessous de 30 dollars.

Par rapport au prix du carburant qui est à 10000 FG depuis le mois de juillet dernier, Aboubacar Soumah a laissé entendre: << Oui! Nous soutenons que le gouvernement augmente le prix du carburant à 10000 FG parce que quand on augmente ça, nous aussi on insiste sur les 8 millions>>. Les 8 millions de francs guinéens qu’il revendique comme salaire de base en faveur des enseignants du pays semblent être son unique préoccupation. D’après lui, avec le prix du carburant à 10000 FG, les recettes de l’Etat augmentent et du coût il lui devient possible de satisfaire la revendication principale du SLECG.

Un nouveau bras de fer s’annonce inévitable entre le Syndicat Libre des Enseignants Chercheurs de Guinée et le gouvernement. Les propos du premier ministre tenus hier en sont la cause. Pour Kassory Fofana, c’est impossible de payer les 8 millions de francs guinéens. Cette nouvelle discorde en vue risque de perturber la nouvelle année scolaire déjà en approche.

De manière générale il s’avère que le syndicat guinéen est loin d’être uni. Une réalité qui le rend souvent faible vis-à-vis de l’Etat dans la mise à exécution de certaines de ses initiatives d’intêret général. La relation pas au beau fixe entre le SLECG et les centrales syndicales CNTG-USTG en dit davantage.

Mariam Diallo




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