C’est un phénomène qui est récurrent dans la ville de Conakry. Des aliments à consommation directe destinés en vente sont exposés un peu partout notamment aux bords des routes et sur les marchés. Chaque jour, ces aliments passent de nombreuses heures à la merci des mouches de toute sorte.
Parmi les aliments concernés, le pain fait parti des plus touchés. Devenu une nourriture quotidienne pour les guinéens, il est exposé tous les jours à différents endroits de la capitale. Là, il passe de nombreuses heures en contact avec les mouches et autre genre d’insectes volants. Conséquence, le produit en question fait face à des microbes qui par la suite peuvent provoquer des maladies. Bien que conscients de ce risque, les clients n’hésitent pas d’en acheter. Couvrir les aliments à consommation directe préoccupe peu les vendeurs. La plupart d’entre eux préfèrent les exposer. Une méthode qu’ils pensent être la plus efficace pour attirer la clientèle.
Au rond point de Cosa comme à plusieurs autres, le cas est fréquent. Pire, les articles sont par endroits exposés en cohabitation permanente avec les ordures. C’est pourquoi la vulnérabilité aux maladies à travers ces aliments est toujours vive. Sur les marchés de Conakry cet état de fait règne en maitre absolu. Des dispositions pour freiner sa propagation dans le pays restent inexistantes. Au niveau de la clientèle, c’est la satisfaction du besoin qui est prioritaire. Le risque d’attraper les maladies n’inquiète quasiment pas. Un signe qui prouve à suffisance que de nombreux guinéens ne se soucie de la propreté de leurs aliments à consommation directe. Pour remédier à cette problématique, l’implication des ministères de la santé, de la citoyenneté, de la justice et de l’action sociale est nécessaire. En attendant que ces autorités fassent de la situation une priorité, le laisser-aller sur les produits à consommation directe se poursuit sur le terrain.
Par Afrinews.org
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