Transport/Conakry: emprunter les mini-bus, un autre calvaire pour les passagers

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Les minibus jouent un rôle important dans le domaine du transport urbain à Conakry. Chaque jour, elles sont des centaines de personnes à rejoindre leurs lieux de services à l’aide de ce type de moyen de déplacement. A bord, la surcharge humaine est inévitable. Pendant que certains passagers sont assis, d’autres restent debout avec les mains accrochées aux barres de fer de dessus. Une situation dure mais endurée obligatoirement

L’un des domaines qui souffrent de désorganisation en Guinée est celui du transport. Dans la capitale, c’est un véritable casse-tête d’aller d’un point à un autre. Les minibus appelés en langue nationale “Magbana” demeurent très convoités. Pour cause, leur coût de transport est moins cher. Sur un tronçon où le prix du transport par tête est à 2 500 FG avec les taxis, c’est à 1000 FG avec les minibus. Malgré la légèreté du coût dans les minibus, les emprunter pour un trajet fait assez mal. Le nombre de personnes à embarquer ne connaît aucune limite, les passagers sont serrés les uns aux autres.

Chaque minibus dispose d’un apprenti et ce dernier est tout temps accroché à l’arrière. Son rôle, chercher des passagers. Tout désireux de partir qui se présente est le bienvenu chez lui même s’il n’y a plus où se tenir debout. Ce qui étonne davantage ce que parfois les passagers peuvent constater que c’est plein de monde à bord mais ils montent. Leur ajout à ceux qui sont déjà à l’intérieur rend la gêne de plus de plus forte. Autre difficulté à laquelle il faut s’attendre dans ces minibus quand ils arrivent dans les bouchons c’est la chaleur. Ainsi, la transpiration devient inévitable pour les passagers. Chose qu’ils supportent jusqu’à leurs destinations respectives.

Cette surcharge en risque se passe régulièrement au su et à la vue des autorités policières. Mais pour l’heure aucune disposition qui puisse mettre terme au phénomène n’est envisagée. A chaque accident de la circulation d’un minibus, le nombre de mort et de blessés est lourd. Comme pour dire qu’ils n’ont pas le choix, beaucoup de passagers continuent à emprunter les minibus pour leur déplacement malgré le danger que peut provoquer la surcharge.

Maladho Barry pour Afrinews.org
redafrinews@gmail.com




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