violences politiques: Human Rights Watch épingle la Guinée

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L’ONG américaine a déploré les violences commises en Guinée par les forces de sécurité au cours de manifestations en avril et mai 2015.

Dans son dernier rapport intitulé : « Guinée : Excès et crimes commis par les forces de sécurité », l’ONG Human Right Watch a dévoilé les résultats de ses recherches de mai et de juin sur les violences politiques qui se sont déroulées en banlieue de Conakry.

L’organisation des droits de l’homme a mené des enquêtes dans six quartiers.

Elle a aussi visité et examiné les dossiers de sept cliniques et hôpitaux ayant soigné des blessés.

Des entretiens avec 111 Guinéens de différents groupes ethniques et partis politiques, victimes ou témoins des violences, ont été réalisés.

“Viol, racket et banditisme”

Selon les rapports des hôpitaux examinés par Human Rights Watch, au moins deux manifestants ont été tués et 146 personnes ont été blessées, dont 37 blessées par balle, pendant les violences à Conakry.

Selon les médecins ayant soigné ces blessés, la plupart des victimes sont des partisans de l’opposition.

À de nombreuses reprises, note l’ONG, des policiers et, dans une moindre mesure, des gendarmes ont fait usage d’une force excessive.

« Ils se sont également livrés à un comportement non professionnel, notamment à du vol, du racket et du banditisme», lit-on dans le rapport.

Human Rights Watch annonce avoir également documenté le viol d’une femme peule arrêtée par un groupe de gendarmes.

« Après avoir été embarquée de force dans leur véhicule le 14 avril, la victime âgée de 26 ans a été conduite les yeux bandés dans un bâtiment, a été déshabillée et violée par au moins deux hommes », selon le rapport

BBC afrique




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