En marge du sommet Etats-Unis-Afrique, le président Guinéen Alpha Condé a accordé une interview à la Radio France Internationale. Au cours de cet entretien le chef de l’Etat a abordé un certains nombre de sujets d’actualité nationale dont entre autres le cas d’Ebola et la CENI a constaté un journaliste de votre quotidien en ligne Afrinews.org.
Parlant de l’épidémie de la fièvre hémorragique Ebola qui sévit dans son pays depuis le début de l’année, Alpha Condé a souligné que désormais l’armée, la police et la gendarmerie sont appelées en renfort pour isoler le cercle considéré comme l’épicentre de l’épidémie pour dit-il éviter les mouvements de vas-et-viens des populations qui occasionnent la contamination. « Nous sommes conscient que la situation est grave, mais elle n’est pas catastrophique c’est-à-dire elle n’est pas hors contrôle. » a expliqué le président Alpha Condé.
Et d’ajouter, « mon message c’est de montrer qu’ Ebola est un phénomène mondial et qui doit avoir une mobilisation internationale pour apporter plus de soutiens, au point de vue du personnel, au point de vue de laboratoire et du point de vue financier, pour renforcer ainsi le système sanitaire de la Guinée », lance-t-il.
S’exprimant sur les propos de l’opposition qui estime qu’elle assiste à une fuite en avant de la CENI pour l’organisation des élections, Alpha Condé laisse entendre que c’est l’opposition qui a demandé qu’il y’ait une CENI politique. « Lorsque nous avons fait les accords du 31 juillet, la CENI avait seulement deux obligations, la première chose c’était, le choix d’un operateur, et la deuxième chose c’est de corriger les imperfections qu’on avait constaté. De toute les façons, la CENI est indépendante, et c’est l’opposition qui a voulu que ce soit une CENI politique, on ne peut pas vouloir une chose et son contraire » a-t-il martelé.
Ibrahima Sory Bah pour afrinews
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