Conakry- Après le report siné dié de l’audition du colonel Claude Pivi jeudi 4 juillet devant le pool des juges, la présidente des victimes des massacres du 28 septembre 2009 a réagit à ce report au micro d’Afrinews.org.
Madame Asmaou estime qu’il n’était pas nécessaire de reporter cette audition ‘’ C’est quelques choses qu’on ne pouvait pas s’attendre, espérant que la justice allait faire son travail correctement. Ce n’était pas nécessaire de reporter cette journée qu’à même. Mais comme cela a été fait comme ça, nous attendons de voir, on va voir ce qui va encore arriver. Il faudra que la justice aille de l’avant. Si les juges savent qu’ils ne peuvent pas faire quelques choses ou qu’ils sont bloqués, ils n’ont qu’à le dire. Ils n’ont qu’à oser dire la vérité au peuple de guinée. En ce moment, nous allons demander à la CPI de se saisir du dossier’’ a-t-elle lancé.
Par rapport, à la mobilisation des partisans de jean Claude Pivi autour de la cour d’appel, Madame Asmaou dit regretter cela, car pour elle, Pivi est justiciable comme tout autre citoyen.
Le colonel Claude Pivi alias ‘’Coplan’’ a été inculpé dans le dossier des massacres des événements du 28 septembre 2009 au stade du même nom où des milliers d’opposants étaient rassemblés pour s’opposer à une éventuelle candidature aux présidentielles du chef de la junte militaire, capitaine Moussa Dadis Camara. Selon l’ONU, au moins 157 personnes ont été tuées, 109 violées, des milliers de blessés et plusieurs disparues.
Depuis lors trois officiers de l’armée en poste à l’époque des faits ont été inculpés par les juges d’instruction en charge du dossier.
Mariam diallo pour Afrinews