Officiellement c’est ce 03 octobre 2018 que les cours devraient reprendre dans les différentes écoles du pays. Mais nombreux sont les établissements publics de la capitale qui n’ont pas été opérationnels. Enseignants et élèves n’y sont pas allés. Un état de fait qui s’explique par la grève du SLECG qui débute le même jour que la rentrée scolaire.
Lambandji est un quartier de Conakry où il existe deux écoles publiques. L’une c’est le lycée et l’autre le collège. Dans chacun de ces deux établissements afrinews.org a fait un tour. Le constat qui s’est révélé est le même. Pas de cours dans les salles de classes ni d’enseignants, ni d’élèves.
En Guinée, la rentrée scolaire n’a presque jamais connu d’engouement. Malgré cela, on trouvait au moins comme d’habitude quelques élèves et enseignants dans leurs différentes écoles respectives le jour de la reprise officielle des cours. Mais cette fois-ci, ça n’a pas été le cas.
Ces deux établissements du quartier “Lambandji” visités sont complètement vides. Seuls quelques responsables sont dans leurs bureaux. Par faute de consensus autour de son exigence relative à un salaire de base de 8 millions, le SLECG avait menacé de déclencher une grève illimitée dès le jour même annoncé pour l’ouverture des classes. Cette menace est mise à exécution. Les enseignants sous commande de cette branche syndicale ont boudé ce 03 octobre la rentrée scolaire.
Si dans les années antérieures les perturbations des cours dues à une grève des enseignants intervenaient en plein année scolaire, cette fois elles débutent le jour même de la rentrée.
Oury Nombokelen Bah