À Saint-Étienne-du-Rouvray (Seine-Maritime), le mis en cause avait été surpris par sa femme et l’une de ses filles en plein acte sexuel avec le gallinacé.
Sept mois après avoir été pris en flagrant délit, le père de famille de 59 ans accusé de relations sexuelles avec une poule a été jugé mercredi par le tribunal correctionnel de Rouen (Seine-Maritime). Le prévenu a finalement écopé d’une peine de trois mois de prison avec sursis, assortie d’une interdiction de détenir un animal, pour «sévices sexuels envers un animal domestique ou apprivoisé».
«Je ne vais pas entrer dans les détails du dossier, mais il y a eu des constatations sur le gallinacé», indiquait mardi la présidente du tribunal de Rouen, selon des propos rapportés par le média local Normandie Actu. Le 28 août 2016, la mère et l’une de ses filles découvrent l’homme en plein ébat sexuel avec l’animal, pantalon baissé, dans le garage…
Les deux femmes, alertées par les soupçons de la cadette, avait en effet monté un stratagème pour surprendre le quinquagénaire. À la vue de cette scène, la mère a été prise de vomissements, rapporte la présidente du tribunal.
Les sept poules et la chèvre retirées du foyer
Ni le mari, ni la compagne n’étaient présents durant l’audience. «Ma cliente est évidemment remplie de honte, a indiqué l’avocat de la compagne. Le couple s’est d’ailleurs séparé depuis.» Après le dépôt de la plainte, les sept poules et la chèvre du domicile du couple avaient été saisies et confiées à une association de protection des animaux.
Le prévenu risquait de la détention. La procureure de la République avait en effet requis une peine de trois mois d’emprisonnement ferme. «Pour que le prévenu comprenne la gravité des faits», a-t-elle précisé. L’avocat de la conjointe avait elle demandé le versement de 1 000 euros de dommages et intérêts.
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