Pour le patron de l’enseignement pré-universitaire, il n’y a pas eu de scandale financier tel que relayé par la presse. Ce matin, il était l’invité par téléphone de l’émission les “Grandes Gueules” d’Espace FM. Il a profité de l’occasion pour donner sa version des faits.
Il s’agit d’un montant de près de 12 milliard de franc guinéen qui aurait failli être détourné. Il est le contenu d’un contrat signé sous l’ère de l’ancien ministre de l’éducation avec une entreprise de la place pour la construction de douze salles de classes. La sortie médiatique de l’actuel homme fort de ce ministère Mory Sangaré était pour faire le point sur cette affaire.
D’abord il a précisé que c’est un contrat qu’il a hérité de son prédécesseur. Ensuite il a rappelé son opposition au montant défini pour l’exécution des travaux dès après lecture du contenu. Selon lui, il a exigé la révision du montant en question et la délocalisation des salles de classes à Conakry dans une où il n’existe pas d’écoles publiques.
Mory Sangaré a affirmé que depuis lors l’entreprise en charge des travaux n’est plus revenue le voir. Chose qui le pousse à considérer désormais le contrat non valable. Pour ce qui est de l’argent, le ministre a rassuré que rien ne sera débloqué.
Ce contrat de 12 milliard de francs guinéen signé entre le ministère de l’éducation et une entreprise locale sous l’ère de l’ancien gouvernement prouve que la Guinée est toujours loin de la corruption. C’est un mal qui s’est emparé de tous les secteurs publics du pays. 12 milliards pour la construction de douze salles de classes s’avèrent quand même un abus financier.
Maladho Barry