Guinéennes, Guinéens,
Mes chers compatriotes,
C’est dans un climat de paix, d’entente et d’unité nationale que s’achève, pour notre pays, l’année 2013. Nous ne pouvons que nous en réjouir, à l’aune de la nouvelle année, 2014. C’est l’occasion pour moi de présenter à chacun d’entre vous, à vos familles et à vos proches, mes meilleurs vœux pour l’année 2014. Les vœux que je partage avec mon gouvernement s’adressent aux Guinéens de l’Intérieur, aux Guinéens de l’Extérieur ainsi qu’aux ressortissants étrangers qui vivent sur notre territoire national.
Je souhaite que l’année 2014 soit pour nous tous, une source de bonheur et de prospérité. Je formule aussi le vœu sincère qu’elle marque également la consolidation d’une société fraternelle et apaisée dans notre pays.
Aujourd’hui, notre unité et notre cohésion nationale demeurent indispensables pour faire face aux multiples défis auxquels est confronté notre pays, et que nous nous efforçons, sans relâche, de surmonter. Ensemble, depuis la fin de 2010, nous avons ouvert un nouveau chapitre de notre histoire, voué à l’avènement d’une société libre et démocratique, ainsi qu’à la mise en œuvre d’un projet de développement qui assurerait un mieux vivre à l’ensemble de nos concitoyens.
Mes chers compatriotes
Les instants de réjouissance que nous procure cette fin d’année ne doivent pas nous faire oublier ceux parmi les nôtres qui affrontent les épreuves de la maladie et de la souffrance. Pour eux aussi j’ai une pensée toute particulière et affectueuse. Je nourris également une pensée à l’endroit de nos valeureux soldats qui sont actuellement au Mali, dans le cadre d’une mission de paix confiée à la force internationale, la Minusma, et aux côtés de nos frères maliens.
Notre pays vient de franchir un cap politique majeur avec la tenue, le 28 septembre 2013, des élections législatives, saluées par tout le monde, comme libres, transparentes et démocratiques. Le taux élevé de participation à ces élections, le pluralisme politique qu’ont reflété les résultats de ce scrutin, et l’installation d’une Assemblée nationale, digne de ce nom, où toutes les forces et sensibilités politiques du pays seront représentées, où majorité et opposition joueront leur rôle naturel dans une véritable démocratie parlementaire, constituent une très grande avancée. Il s’agit là d’une étape cruciale dans la mise en place de nos institutions, et surtout inédite dans l’histoire politique de notre pays.
Nous pouvons légitimement en être fiers, car la Guinée accède ainsi au rang des Etats où le terme de démocratie trouve tout son sens, où seul le suffrage universel confère une légitimité politique.
Le scrutin législatif a également permis aux électeurs d’exprimer un vote citoyen, transcendant les clivages ethniques, régionaux ou religieux, qui ont, dans un passé encore récent mis en péril l’unité nationale. Cette évolution politique marquante s’inscrit dans le projet de construction d’une Guinée où l’Etat de droit sera la règle, où les aspirations de l’ensemble des populations seront prises en compte par l’Etat et le gouvernement, où chaque citoyen trouvera sa juste place dans la société. C’est cet objectif conduisant à l’avènement d’une Guinée moderne, au service de tous, que je m’étais fixé dès la fin de 2010, qui est en voie de réalisation.
Les acquis majeurs, sur le plan institutionnel et politique, enregistrés jusqu’ici, et qu’il nous faudra poursuivre en 2014, nous permettent d’asseoir les bases d’un Etat capable de résister aux démons de la division et des aventures politiciennes qui peuvent entraver la marche de notre jeune démocratie. A ce propos, je déplore certains actes de violence commis en 2013, et j’exprime ici ma profonde compassion à tous ceux et à toutes celles qui en ont été les victimes.
Mes chers compatriotes
En cette nouvelle année, j’en appelle une fois encore au sens des responsabilités des uns et des autres, pour faire de l’Assemblée nationale le lieu privilégié des débats politiques et du dialogue qu’impose parfois la prise en compte de l’intérêt général. La représentation nationale aura, entre autres, pour mission de doter le pays d’un arsenal législatif nécessaire au bon fonctionnement de l’Etat et qui réponde aux besoins et aspirations du peuple guinéen. Autant dire que l’Assemblée nationale sera appelée à renforcer le processus démocratique en cours depuis trois ans, dans le respect des droits et des devoirs des citoyens.
Mes chers compatriotes
Depuis près de deux années et demie, et au prix d’une gestion économique rigoureuse et vertueuse, la Guinée a retrouvé toute la confiance de la communauté financière internationale et des bailleurs de fonds, en général. En témoignent les résultats du récent Forum économique d’Abu Dhabi, au cours duquel les hauts responsables de grandes institutions internationales, tout comme les dirigeants des plus importantes firmes internationales, ont manifesté un vif intérêt pour notre pays. Cette rencontre a ainsi permis la mobilisation de plus de six milliards de dollars d’investissements directs au profit de notre économie. C’est là la confirmation que notre pays est devenu un partenaire crédible. A cette occasion, j’ai ressenti une grande fierté de présider aux destinées d’un pays qui est en mesure d’offrir aux investisseurs internationaux toutes les garanties de crédibilité, tant au niveau de sa signature que de la compétence de ses responsables politiques et économiques.
C’est le lieu d’ailleurs de saluer les gros efforts déployés par les ministères des Finances et du Budget, pour redresser la situation budgétaire de notre pays, et assurer un suivi constant de l’exécution du budget national à travers des procédures plus strictes et plus transparentes. La rigueur affichée par ces deux départements ministériels, est le signe de notre volonté de nous doter d’une administration moderne, efficace, soucieuse de la qualité du service public et de l’intérêt général.
La confiance dont jouit désormais la Guinée auprès de ses partenaires internationaux est le fruit du rétablissement des principaux équilibres macro-économiques. S’il faut aujourd’hui se réjouir de nos performances économiques, il est utile de rappeler que notre pays vient de loin. Ainsi, en 2010, le déficit budgétaire était de 13%, alors qu’il est aujourd’hui de 2%, le taux d’inflation de 23%, contre 12 % en 2013 et la Banque centrale ne disposait, en termes de réserves de changes que d’un demi mois d’importation, contre six en cette fin d’année 2013
Le fort endettement du Trésor auprès du système bancaire a été l’illustration la plus éloquente de la situation économique calamiteuse dont nous avons hérité. De 45 milliards de francs guinéens à la prise du pouvoir par l’armée en 1984, celui-ci est monté à 137 milliards à fin décembre 1999, à 274 milliards en 2001, pour culminer à plus de 2 000 milliards en 2006. Le régime de transition a porté ce montant à 3 449 milliards de francs guinéens en 2009 et 6 433 milliards à fin décembre 2010 pour atteindre un endettement global auprès du système bancaire de 8 347 milliards de francs guinéens.
Aujourd’hui, nous sommes arrivés à réduire le déficit budgétaire, à juguler l’inflation, à alléger la dette extérieure, à stabiliser la monnaie, mais aussi à tripler les recettes douanières et à doubler les recettes fiscales. En matière de réserves de change, la Banque centrale dispose, comme je l’ai dit précédemment, de plus de six mois d’importation.
Tous ces résultats, régulièrement salués par les grandes agences internationales, ont permis à la Guinée de signer un accord formel avec le Fonds Monétaire International, en septembre 2012, à l’atteinte du point d’achèvement de l’initiative PPTE, ce qui a conduit à l’annulation de plus de deux-tiers de notre dette extérieure (soit plus de 3,2 milliards de dollars). C’est le lieu pour moi de rendre hommage aux Guinéennes et Guinéens pour le sacrifice et les efforts consentis pour arriver à ces résultats qui honorent l’image de leur pays. Après la tenue des élections législatives du 28 septembre dernier, la Guinée a obtenu de l’Union européenne le déblocage du 10ème FED. Cet accord avec le Fonds Européen de Développement marque aussi la reprise totale de la coopération avec l’Union européenne, qui avait été suspendue en 2008.
Les retombés positives de tous ces efforts se sont traduites par une augmentation des salaires de 50%, l’adoption pour la première fois du SMIG (évalué à 480 000 francs guinéens), la couverture médicale des travailleurs, le recrutement sur concours de 500 jeunes dans la Fonction publique, et bien sûr l’amélioration des conditions de vie des couches les plus modestes. D’autres actions ont été menées. Il y va ainsi de la suppression de l’impôt de capitation, de la gratuité des soins médicaux liés au don de la vie, le transfert des comptes du Trésor public à la Banque centrale et leur unification pour éviter la déperdition des recettes. Aujourd’hui, l’amélioration de l’environnement des affaires a été confirmée par le nouveau rapport, Doing Business 2013 de la Banque mondiale, publié le 23 octobre 2013. La Guinée figure aujourd’hui parmi les vingt économies mondiales qui ont fait le plus de progrès dans le classement.
Nous devons désormais, en toute responsabilité, consacrer notre énergie à la mise en œuvre d’un vaste programme de développement qui prend forme sous vos yeux, chaque jour davantage, sur l’ensemble du territoire. C’est la preuve que vos efforts et les réformes engagées commencent à porter leurs fruits.
Mes chers compatriotes,
C’est vrai que dans le souci de répondre à certains besoins légitimes, l’urgence a parfois prévalu dans la prise de certaines initiatives et décisions. Nous devons désormais nous fixer un cap et nous atteler à respecter le calendrier établi dans notre projet de société à l’échéance de 2015. Nous devons nous mobiliser autour de cet objectif majeur et fonder notre action sur les principes de bonne gouvernance, seuls à même de permettre à tous les Guinéens de tirer profit des effets de la croissance et de voir ainsi leurs conditions de vie s’améliorer sensiblement.
Cette ligne de confiance se traduit déjà par plusieurs réalisations déjà engagées et par un plan stratégique qui vise à :
– optimiser le secteur minier
– valoriser les ressources agricoles et d’élevage
– valoriser les ressources halieutiques
– gérer de façon durable les ressources forestières
– renforcer les ressources humaines.
Mes chers compatriotes,
Sur le socle d’une bonne gestion macroéconomique et d’une bonne gouvernance politique, tout devient possible pour notre pays. Au cours de l’année 2014, nous allons poursuivre la relance des secteurs économiques prioritaires. L’effort fourni pour le développement agricole et l’autosuffisance alimentaire se fait sentir sur le marché et dans la sécurité alimentaire des ménages. Le Gouvernement intensifiera les reformes entreprises dans le secteur minier qui ont permis à la Guinée d’être citée comme exemple de transparence et de gouvernance. La reforme du cadastre sera une des priorités du secteur.
L’année 2014 verra également la mise en œuvre de projets miniers récemment bouclés pour un montant global de près de 10 milliards de francs guinéens. La reprise rapide des activités du projet Simandou Sud permettra de conforter le bassin d’emplois en Guinée forestière.
Le défi qu’il nous faut relever tous ensemble en 2014, c’est de poursuivre une gestion économique qui créerait une prospérité partagée, réduirait la pauvreté et améliorait le niveau de vie de tous nos concitoyens. Telle est la priorité que je vais fixer à mon gouvernement au cours des deux prochaines années, en prenant appui sur le rétablissement des principaux indicateurs de notre économie. Il s’agit là, parmi d’autres acquis, de la clef de la remontée de notre pays dans l’indice de développement humain des Nations Unies.
Sur mes orientations, le Gouvernement accélèrera la mise en œuvre du Programme de redressement du secteur de l’énergie. La reforme institutionnelle et le recrutement d’un partenaire technique doivent être effectués au cours de cette année. L’amélioration et la stabilisation de la desserte restent l’objectif à atteindre dans le moyen terme. La stratégie de remplacement de la production thermique par la production hydraulique continuera d’être mise en œuvre, notamment par les avancées notables dans la construction du barrage hydroélectrique de Kaléta et la recherche active de financement du projet de Souapiti.
Je demanderai au nouveau Gouvernement de maintenir la priorité de l’amélioration quantitative et qualitative de l’accès à l’eau potable. La réalisation des forages du Mont Kakoulima et la mise en service de bornes fontaines ont permis de soulager certains quartiers de Conakry. Mais, à terme, seule la réalisation du 4ème Projet eau permettra de doubler la capacité de production à Conakry. Le Gouvernement élargira également l’ambitieux Programme d’hydraulique villageoise qui a déjà réalisé près d’un millier de Forages.
Dans le domaine des infrastructures, outre la réalisation de nombreuses infrastructures routières, la rénovation de l’Aéroport International de Gbéssia et l’extension du Quai du Port de Conakry seront achevées au cours de cette année. Le Gouvernement engagera la réhabilitation de l’Hôpital national Donka pour en faire un des hôpitaux de référence de la sous région.
L’Etat a dû s’investir dans plusieurs domaines, au regard de certaines priorités : mettre en place des institutions, rendre plus performante notre administration, assurer le développement économique et social, consolider l’unité nationale. Aujourd’hui, l’Etat doit assumer en priorité ses fonctions régaliennes que sont le nécessaire équilibre des pouvoirs, la promotion d’une justice indépendante digne d’un État de droit, la sécurisation des personnes et des biens, la mise en place de services sociaux de base et leur amélioration (centres de santé, écoles). Dans cette logique, il reviendra à l’État de fixer les grandes orientations en concertation avec les acteurs économiques et sociaux, et de mettre en place des structures de régulation indépendantes, l’exécution étant assurée par des services ou des agences.
Mes chers compatriotes
La décentralisation sera également poursuivie dans un souci de proximité sans cesse renforcée, afin de mieux répondre aux besoins et aux attentes légitimes de nos populations. L’accès à l’électricité dans les foyers s’est considérablement accru. Les chefs-lieux des 33 préfectures du pays sont désormais éclairés grâce à un programme d’énergie solaire. La Guinée peut devenir prochainement une destination plus attrayante, notamment grâce à la valorisation de son potentiel touristique et à l’ouverture prochaine de nombreux réceptifs hôteliers. Si aujourd’hui les investisseurs et les projets commencent à affluer vers notre pays, c’est sans aucun doute parce que la Guinée nouvelle inspire de nouveau confiance et qu’elle se construit patiemment, avec détermination et sérénité.
Dans le cadre de la protection de nos institutions, nous avons adopté une politique nationale de défense et de sécurité, visant, entre autres, à créer les conditions d’une amélioration des relations entre la population et son armée, ainsi que d’une professionnalisation des forces de sécurité. La préservation de la paix civile et de l’unité nationale est le gage d’un développement durable. A cet effet, nous avons entrepris de profondes réformes dans le domaine de la justice. Une loi créant et organisant un Conseil supérieur de la magistrature a ainsi été adoptée. Il en est de même de la mise en place d’une Cour des comptes. Toutes les actions visant à assurer un meilleur fonctionnement de la justice sont menées sous l’égide d’un Comité de pilotage de la réforme de la justice. D’autres initiatives, comme la vulgarisation du guide du justiciable en langues nationales, et la formation des auditeurs et greffiers visent à doter notre pays des instruments nécessaires à la construction d’un Etat de droit.
Chers compatriotes
Tels sont les fondements de la nouvelle gouvernance publique que nous sommes en train d’établir, et la plus adéquate pour réussir notre pari d’une Guinée émergente. C’est dire que la Réforme de l’État, un des axes majeurs de notre projet de société, sera l’un des grands chantiers des changements à venir. La réalisation de cette ambition passe par le renforcement des capacités d’action et l’amélioration des conditions de travail des agents de l’État qui se verraient offrir de meilleures perspectives de carrière. C’est pourquoi, leur formation de base comme leur perfectionnement continu doivent être une préoccupation constante des pouvoirs publics. C’est en donnant aux agents de l’Etat les moyens d’être performants que nous pourrons exiger d’eux, en retour, les qualités que requiert une administration efficace au service de tous les Guinéens. Au fondement même de cet objectif se trouve la primauté de la formation de la jeunesse guinéenne et de la place réservée aux femmes notamment dans la politique de micro crédit vouée à l’intégration des femmes dans notre économie nationale.
Mes chers compatriotes,
Notre pays demeure attentif aux nombreux changements et mutations intervenus sur la scène internationale, en commençant par notre espace sous-régional et en nous projetant sur toute l’Afrique et dans le reste du monde. Nous nous réjouissons d’avoir accueilli avec succès à Conakry au mois de décembre 2013, la conférence des ministres de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI). Notre engagement et notre participation à toutes les rencontres internationales ont permis à tous nos partenaires extérieurs, bilatéraux comme multilatéraux, de découvrir une nouvelle image de la Guinée, un nouveau leadership affichant des positions claires, fortes et courageuses.
Les nombreux acquis de cette présence active sur la scène internationale contribuent incontestablement au rayonnement de notre pays dans le monde. Nous avons honoré notre engagement à œuvrer dans les domaines du maintien de la paix de et de la sécurité, du développement et de la coopération économique. Et nous prenons toute notre part dans la réalisation des objectifs de stabilité et de développement dans le monde, et tout particulièrement en Afrique.
C’est pourquoi, il nous faut cultiver davantage la confiance en nous-mêmes et entre-nous et réaffirmer constamment notre attachement à nos idéaux. Aimer son pays, travailler pour son pays et agir pour ses compatriotes, c’est s’assurer des lendemains meilleurs. C’est assurer l’avenir de nos enfants. Cet avenir, nous ne pouvons l’envisager en confiance, sans un climat de sécurité. Au delà de la protection sociale que nous travaillons à consolider chaque jour, je pense à nos forces de défense et de sécurité qui assurent la protection des biens et des personnes, mais aussi de notre territoire national. La conscience de leur devoir, les contingences liées aux conditions d’exercice de ce qui correspond à un sacerdoce, interpellent l’Etat, dans le cadre des réformes à entreprendre, notamment sur la nécessité de poursuivre et de renforcer les mesures d’amélioration de leurs conditions de vie tant à l’intérieur qu’à l’extérieur des casernes.
Autant je suis exigeant sur le respect des valeurs que les forces de défense et de sécurité doivent incarner et sur la conduite irréprochable de leurs missions, autant je veillerai à l’effectivité des mesures visant à améliorer leurs conditions de vie. Le nouveau Gouvernement sera un Gouvernement de mission, chaque Ministre aura une feuille de route sur laquelle, il sera évalué et jugé.
Guinéennes, Guinéens, chers compatriotes
Lorsque notre capacité collective d’agir et notre conscience nationale sont au rendez-vous, la providence nous aide à relever les défis qui semblent les plus insurmontables.
Puisse cet état d’esprit, cette grâce nous accompagner tout au long de 2014 et des décennies qui suivent, sur les chemins du mieux-être dans notre Chère Guinée. A chacune et à chacun de vous, Guinéennes et Guinéens, à ceux qui partagent nos joies et nos peines, je vous adresse une nouvelle fois mes vœux sincères d’excellente année 2014, dans la paix des cœurs et des esprits, la communion et la fraternité, la santé et la prospérité partagée.
Bonne année 2014 !
Que Dieu bénisse la Guinée !
Transmis par le Bureau de Presse de la Présidence