Nicolas Sarkozy: Du nouveau dans l’affaire des écoutes téléphoniques

450

Le journal Le Monde a dévoilé hier de nouveaux éléments sur le contenu des écoutes téléphoniques entre Nicolas Sarkozy et son avocat Thierry Herzog.

Il y a quelques jours, Nicolas Sarkozy était mis en examen pour corruption active, trafic d’influence et recel de violation du secret professionnel. Il est notamment reproché à l’ancien président de la République d’avoir tenté d’obtenir des informations sur l’affaire Bettencourt auprès de Gilbert Azibert, un magistrat, en échange d’un poste à Monaco. Lors d’une interview accordée le 2 juillet à TF1 et Europe 1, Nicolas Sarkozy a démenti ces accusations, déclarant qu’il “n’avait pas fait cette démarche”. “Le palais de Monaco a indiqué qu’il n’y a eu aucune démarche en faveur de monsieur Azibert,” a déclaré l’ancien président de la République. Hier, le journal Le Monde a dévoilé de nouveaux éléments sur le contenu des écoutes téléphoniques entre Nicolas Sarkozy et son avocat Thierry Herzog sur le sujet.

Dans une première conversation datant du 5 février, Le Monde rapporte que Thierry Herzog aurait parlé à Nicolas Sarkozy, sur sa ligne sécurisée, de la volonté du magistrat Gilbert Azibert d’obtenir un poste à Monaco. “Je l’aiderai (…) Moi, je le fais monter. (…) Non, ben t’inquiète pas, dis lui. Appelle-le aujourd’hui en disant que je m’en occuperai parce que moi je vais à Monaco et je verrai le prince,” aurait alors répondu Nicolas Sarkozy. Le 25 février, l’ancien président aurait ajouté qu’il avait rendez-vous avec le ministre d’Etat de Monaco le jour même. Le 26 février cependant, Nicolas Sarkozy aurait de nouveau contacté son avocat, déclarant cette fois qu’il n’avait pas parlé au ministre d’Etat de Monaco de “Gilbert”. Le Monde rapporte que “les deux hommes ont bénéficié au cours de la journée du 25 février d’un indiscrétion, leur faisant savoir que leurs portables étaient sur écoutes,” Le 3 mars, Thierry Herzog aurait contacté Gilbert Azibert, lui déclarant qu’il allait lui “raconter quelque chose”. “On a été obligé de dire certaines choses au téléphone (…) parce qu’on a appris certaines choses,” aurait ajouté l’avocat.

closermag.fr




Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.