Karim Wade: un procès, des remous

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La police sénégalaise a tiré du gaz lacrymogène pour dissiper la foule de sympathisants de Karim Wade réunie lundi devant le palais de justice de Dakar.

Les partisans du fils de l’ex-président sénégalais Abdoulaye Wade se sont mis en colère après que les forces de l’ordre leur aient refusé l’accès à la salle d’audience qui était déjà pleine.

Les débats se poursuivent pour savoir si la cour de répression de l’enrichissement illicite ou CREI est compétente pour juger le dossier.

Les avocats de la défense estiment que puisque que Karim Wade était ministre au moment des faits, c’est à la Haute cour de justice d’assurer le procès.

Plus tôt dans la journée, la cour a tranché sur la question de la validité de la constitution de certains conseils.

Karim Wade est soupçonné d’enrichissement illicite à hauteur de 178 millions d’euros
Les avocats de la partie civile estimaient que certains avocats de Karim Wade ne pouvaient pas défendre leur client car ils sont d’anciens ministres.

Mais ils pourront finalement plaider en faveur de celui qui était surnommé le ministre du ciel et de la terre car il contrôlait 5 ministères pendant le régime de son père.

Il est soupçonné d’enrichissement illicite à hauteur de 178 millions d’euros, soit 117 milliards de FCFA.

Il nie toutes les charges qui pèsent contre lui et s’est décrit comme un prisonnier politique jeudi dernier à l’ouverture du procès.

Quand à Moïse Rampino, celui qui causé des troubles lors de l’audience de jeudi, les juges l’ont condamné à deux ans de prison ferme pour délit de trouble à l’audience.

Ce partisan de Karim Wade n’est pas au bout de ses peines, il sera également poursuivi pour “outrage à magistrat” car il a de nouveau insulté la cour lundi.

BBC afrique




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