C’est une réalité évidente dans la sous-préfecture de Maci. Là, les localités concernées sont nombreuses. Conséquence, les utilisateurs de l’internet manquent d’une connexion fiable et satisfaisante. La plupart des villages situés à plus de 3 kilomètres du chef lieu de la sous-préfecture ne sont pas couverts par la 3G. La 2G qui se trouve être le réseau opérationnel sur place est insuffisante pour donner goût aux fans des réseaux sociaux.
Le réseau internet continue à être instable en Guinée. Le pire c’est dans les zones les plus reculées du pays. Les localités de la sous-préfecture de Maci en sont un exemple. S’y connecter constitue un casse-tête. En cause, l’inexistence de la 3G+.
La 2G+ est l’unique réseau qui fonctionne en permanence sur place. Elle n’est pas utilisée par plaisir mais par manque de choix plutôt. A moins que ce soit un réseau perdu qui est trouvable par endroits c’est impossible de capter la 3G+ à partir des villages de l’intérieur de la sous-préfecture.
Avec la 2G la connexion est assez lente. Pas possible pour ses usagers de passer des appels fiables par le réseau social “Messenger” ou faire des recherches sur Google. Même pour les messages la lenteur est énorme. Bref la 2G ne satisfait guère.
Au centre de Maci la 3G est opérationnelle avec les deux grands opérateurs de téléphonie du pays. Dans les localités environnantes c’est aussi le cas. Mais on vit le contraire dans celles qui sont éloignées. Du coût, le besoin en terme d’internet a du mal à s’opérer de ce côté.
Il s’avère que le manque de la 3G+ ou son instabilité ne touche pas que seulement les zones rurales. Même dans le milieu urbain comme à Conakry le phénomène se constate par endroits. Ce qui amène à dire que le réseau internet en Guinée est toujours loin d’une véritable performance.
Mariam Diallo