Conakry- Alors qu’il était appelé à se présenter de nouveau ce matin devant les juges dans le dossier des événements du 28 septembre 2009, le ministre de la sécurité présidentielle, le colonel Claude Pivi a reçu le soutien de ses parents de la forêt qui étaient regroupés ce matin aux alentours de la cour d’appel, a constaté sur place Afrinews.org.
Depuis quelques jours, des messages circulent sur les téléphones portables. Ces messages ont été aussi relayés par des radios locales appelant la communauté forestière à venir ce jour à la justice soutenir le colonel Pivi et dénoncer son inculpation alors que d’autres supposés être derrière les massacres sont en cavale.
Le constat, ce matin, ils étaient une vingtaine à se regrouper derrière la cour d’appel. Ce groupe expliquait aux venants que l’audition a été reportée.
Dans la foulée, les journalistes présents sur les lieux ont voulu prendre des images et interviewer l’un des organisateurs lorsque des personnes se sont catégoriquement opposées à cause d’une télévision qui était avec les journalistes et qui aurait refusé de faire passer la veille le communiqué de la coordination forestière.
Après plusieurs tractations, les intéressés ont fini par fuir la presse en rang dispersé sans livrer de message.
Mais dans les discussions, l’on a pu retenir que le chef de l’Etat Pr Alpha condé aurait rencontré des membres de la coordination forestière et il (le chef de l’Etat, NDLR) leur a exprimé tous son soutien, rapporte un des portes paroles qui dit avoir participé à cette rencontre avec le président Alpha condé.
Les partisans de claude Pivi s’insurge contre un journal local qui aurait menti sur l’inculpation de leur fils. Pour eux ces informations portent atteintes à l’honneur du colonel Pivi. Mais que la coordination a pris des dispositions pour démentir ces ‘’allégations’’ disaient-ils.
Selon un rapport de l’ONU, au moins 157 personnes ont été massacrées, plus de 109 femmes violées, des milliers de blessés et des portées disparues le 28 Septembre 2009 au stade du même nom alors que ‘’les forces vives’’ protestaient contre une éventuelle candidature du chef de la junte militaire au pouvoir.
Le colonel Pivi a été inculpé pour viol, meurtre et pillages lors des événements du 28 septembre et les jours suivants.
Entendu jeudi 27 juin 2013 où le juge lui a signifié son inculpation, il (claude Pivi, NDLR) devait présenter sa défense aujourd’hui mais l’audition a été reportée sine die, selon son avocat.
Abdoulaye Maci Bah pour Afrinews