Inculpation de Dadis Camara: la position de la France (communiqué)

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Pour La France, la mise en examen de Moussa Dadis Camara représente une avancée importante dans l’enquête sur le massacre du 28 septembre 2009.

La France salue « la détermination des autorités guinéennes à lutter contre l’impunité et [les] encourage à poursuivre leurs efforts », indique un communiqué du Quai d’Orsay. Paris pense que « le procès des responsables de ce massacre contribuera au renforcement de l’Etat de droit, à la reconnaissance des droits des victimes et sera une étape importante vers la réconciliation nationale ».

A quelques mois des élections présidentielles – octobre 2016 – la Guinée est très divisée sur le cas Moussa Dadis Camara. L’annonce de sa candidature a réveillé ses partisans en Guinée forestière et son inculpation a accrédité chez eux l’idée d’une conspiration, malgré le message du gouvernement qui vante l’indépendance de la justice.

Moussa Dadis Camara a noué une alliance a priori inattendue, avec Cellou Dalein Diallo qui booste l’opposition, reléguant au second plan le procès des massacres du 28 septembre 2009. Il menace de rentrer en Guinée et de se présenter à l’élection présidentielle d’octobre 2015.

L’ex-chef de la junte guinéenne a été inculpé le 9 juillet pour complicité d’assassinats, séquestration et viols, lors du massacre du 28 septembre 2009. Soit deux mois après qu’il a annoncé sa candidature à l’élection présidentielle. Une délégation de la justice guinéenne rencontrera Moussa Dadis Camara le 15 juillet à Ouagadougou.




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