Conakry- comme il fallait s’y attendre, le groupe piloté par cellou Dalein diallo aurait réussi à fléchir le bureau politique de l’UFDG afin de prendre des sanctions contre Bah Oury son vice-président en exil forcé à Paris depuis l’attentat manqué contre le chef de l’Etat en juillet 2011, a appris Afrinews.org
Selon nos informations, le bureau politique et le conseil des sages de la moyenne guinée se sont réunis ce mardi sous la présidence de Cellou Dalein diallo pour statuer sur la demande de certains membres du bureau politique qui souhaiteraient qu’une sanction soit prise à l’endroit de Bah Oury pour ses différentes sorties médiatiques et son installation d’une fédération en France malgré la mise en garde du parti.
A en croire notre source, deux tendances se sont dégagées à l’issue des débats. Certains qui seraient d’ailleurs minoritaires ont souhaité un simple avertissement. Tan disque, l’autre partie majoritaire exigerait à ce que le fondateur du parti soit tous simplement suspendu de toute activité et ce jusqu’à nouvel ordre. Et il semblerait que cette dernière a retenu l’attention de Monsieur Dalein.
Notre source ajoute qu’une déclaration dans ce sens sera livrée à la presse ce mercredi. Mais que le risque de scission du parti se fait sentir déjà puisque le régionalisme aurait prévalu dans la prise de cette décision, si elle est officialisée. En d’autre terme, le groupe opposé à la sanction n’est originaire que de Pita comme d’ailleurs Bah Oury et l‘autre de Labé, la ville natale de Cellou.
Ce mardi, le député UFDG de Gaoul, Ousmane Diallo a solennellement demandé sur certains medias guinéens l’exclusion de Bah Oury, estimant qu’il n’a plus sa place dans ce parti dont il est pourtant fondateur.
Le même ton avait été lancé cette fois-ci par un notre vice-président du parti, Dr Oussou Fofana qui a affirmé que Bah Oury s’excluait de lui-même du parti en appartenant à l’opposition républicaine extra-parlementaire alors que son parti siège au parlement.
A suivre…
Mariam Diallo pour Afrinews