Conakry- Jusque-là, la population guinéenne dans sa majorité s’approvisionnait dans les boutiques, magasins et conteneurs éparpillés, ça et là dans la capitale comme à l’intérieur du pays qui d’ailleurs ne dispose que des pharmacies ‘’vides’’ dans certaines installations sanitaires publiques, a constaté un journaliste de votre quotidien en ligne Afrinews.org.
Appelés ‘’médicaments de la rue’’, ‘’Pharmacie par terre’’ voici le marché noir des médicaments en Guinée.
Beaucoup ont cru à la disparition totale de ces pharmacies non agrées suite à la traque entamée depuis fin juillet contre celles-ci par les services spéciaux chargés de la lutte anti-drogue, du grand banditisme et crime organisé du colonel Moussa Thiégboro Camara. Mais hélas! Si dans les différents quartiers, rues et places de marchés, on en trouve plus par peur d’être interpellés, c’est tout à fait le contraire au grand marché de Madina, poumon économique du pays qui dispose des mêmes types d’installations et qui d’ailleurs ravitaillent les autres marchés.
Interrogé, un pharmacien désormais clandestin s’explique: ‘’A Madina, Thiégboro et son groupe auraient reçu une forte somme d’argent donc las bas les vendeurs ne sont pas inquiétés alors que nous on nous pourchasse par des pick-up et des soldats bien armés. On ferme ta place et on t’amène avec eux après avoir saisi toute ta marchandise; on ne comprend rien. Il n’y a pas eu de communiqué pour nous prévenir. Néanmoins on profite de fois sous la pluie ou la nuit tardive pour servir quelques personnes car le guinéen a un petit pouvoir d’achat et les pharmacies agrées sont chères’’.
A suivre……
Bobo Sow pour Afrinews
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