En Guinée, des choses inimaginable et condamnables par la loi et la morale se produisent en longueur de journée. Les lois, les principes qui regissent notre pays ne sont pas respectés à la lettre. Pour cause, une jeune dame du nom de Mariam camara, employée au sheraton Grand Conakry depuis 2016 serait tombée malade en Avril 2020. Son employeur aurait refusé de payer sa prise en charge sanitaire et ne pouvant le faire elle-même, elle est décédée le 24 juin 2020. En tout cas, c’est ce qu’a annoncé ses amis jeudi, au cours d’une conférence de presse à Kipé.
Elle est d’abord revenu sur cette triste réalité « Nous sommes réuni ici aujourd’hui pour commémorer la vie d’une femme extraordinaire. Mariam Camara a été une employée dévouée de l’hôtel Sheraton Grand Conakry pendant 5 ans. Elle était aimée de ses collègues et était une travailleuse acharnée. Après que Mariam soit tombé malade en Avril 2020, nous avons commencé à plaidé pour que l’hôtel l’aide à payer ses soins de santé, ils ont continuellement refusé alors que c’est leurs obligations légales. Le Sheraton Grand Conakry reste le seul hôtel 5 étoiles de Conakry qui ne paye pas les soins de santé de ses employés», évoque Asmaou Bah, secrétaire générale de la Fédération de l’hôtellerie .
Pour cette femme engagée à défendre les travailleurs dans les hôtels en Guinée, la mort tragique de leur collègue est dûe à la négligence de la direction de cet hôtel « Nous avons contacté la direction pour expliquer la situation de Mariam Camara, ils nous ont dit que ça les préoccupe. Nous avons attendu une semaine, nous n’avons pas eu de réponse, ensuite nous avons demandé à tout le monde de cotiser pour notre camarade, pour essayer de voir si nous pouvions la sauver.
Le 29 Mai nous avons reçu la facture de Mariam Camara qui coûtait juste 5 millions 145 milles francs guinéens. Cette somme pouvais sauver notre Camarade, la direction a refusé catégoriquement de prendre la fille en charge. La DRH est allée jusqu’à nous dire que c’est pas elle seulement qui est tombé malade dans l’entreprise et que si on prend Mariam en charge, les autres aussi vont exiger qu’on les prennent en charge », temoigne-t-elle.
Précisons que les autorités Guinéenne saisient pour rémedier au problème, n’a jusque-là, pas bougé un pas, a conclu cette dame.
Jacques kamano