Guinée: une école nationale d’administration en projet

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CONAKRY- Au regard de certaines contraintes de contre-performances décelées dans le disfonctionnement de l’Etat dans sa globale et à la faiblesse de ses structures déconcentrées, le gouvernement guinéen s’est lance dans un vaste projet de création et du fonctionnement d’une Ecole nationale de l’administration (ENA), avec l’appui nécessaire des partenaires étrangers.

C’est du moins ce qu’a indiqué samedi sur une radio locale, le porte-parole du gouvernement Albert Damantang Camara, ministre guinéen de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle, suite à une décision approuvée lors du dernier conseil des ministres présidé par le président guinéen Alpha Condé, apparemment très attaché audit projet.

C’est dans cette logique que le haut commissariat à la réforme de l’Etat et la modernisation de l’administration a fait l’état des lieux du projet de l’ENA et la démarche stratégique pour sa réalisation.

Ainsi, l’objectif est de doter le pays d’une école nationale d’administration qui correspond aux standards d’excellence les plus exigeants et qui, à juste raison permettra de combler le vide longtemps constaté dans la qualification des cadres de l’administration publique, dont la mission essentielle reste axée sur la satisfaction des populations.

Cette école a déjà hérité d’un site de six hectares, dans la préfecture de Dubréka située à 50 km de la capitale guinéenne, où les travaux de nettoyage et de bornage, ainsi que les études de faisabilités sur les voies d’accès, sont en cours de réalisation.

Pour y parvenir, une commission interministérielle comprenant les ministres en charge du secteur éducatif, de l’administration du territoire, et de la fonction publique a été mise en place pour déterminer les modalités de création et d’exploitation de cette école.

Avec près de cent mille fonctionnaires, l’administration publique guinéenne est confronté à plusieurs types de difficultés relatives notamment au non respect des principes de fonctionnement d’une administration moderne, mais surtout à la faible capacité opérationnelle des agents et cadres censés gérer les affaires courantes de ladite administration.

Xinhua




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