Conakry- Après un lundi marqué par des violences à plusieurs endroits de la capitale, la vie a repris son cours normal sur la route le prince. Dans cette banlieue de Conakry, plusieurs magasins et boutiques sont ouverts. La circulation s’est remise en marche et des passagers également visibles sur les lieux de pointe.
Au rond point d’enco5, juste sur la voie aller, l’embouteillage est immense. Chose qui prouve que le calme est de retour sur cet axe routier. Aux abords de la route, le climat habituel en termes de tranquillité se constate. D’enco5 à Cosa, un tronçon resté impraticable lundi dernier en raison des violences, la circulation est opérationnelle. A Bambeto aussi, c’est le retour au calme. Même si la peur occupe toujours les esprits, le risque de désordre est écarté pour le moment.
Par endroits, des élèves d’écoles privées ont été vus de retour dans les salles de classes. A la question de savoir s’ils ont fait cours, ils ont répondu affirmatif. Quant à la grève, elle est maintenue.
Malgré les conséquences déplorables qu’elle a provoquées, le gouvernement demeure campé dans son refus d’ouvrir le dialogue avec les grévistes. A cela, s’ajoutent les menaces de sanctions du ministre de l’enseignement pré-universitaire contre les enseignants qui ont obéit au mot d’ordre de grève. Des mises en garde qui n’arrangent pas la situation. Ainsi, l’espoir de sortie de crise s’éloigne du jour au jour.
Aux dernières nouvelles, on apprend que le chef de l’État aurait dépêché des émissaires chez les syndicalistes auteurs de la grève. Est-ce le début d’une médiation? Les jours à venir en diront davantage.
Oury Nombokelen Bah pour Afrinews.org
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