Conakry- le président du Bloc Libéral s’est montré virulent vendredi en vers le gouverneur de la ville de Conakry. Très remonté contre les propos du commandant Sékou Resco Camara qui menace les manifestants sur les voix publics, Dr Faya Millimono souhaite qu’il répond de ses actes devant la justice, a appris Afrinews.org
Dr Faya Millimono s’exprimait à l’occasion de la conférence de presse de la coordination de l’opposition extra-parlementaire tenue ce vendredi à la maison commune des journalistes à coleah.
Interpelé par un journaliste sur les propos de RESCO, Dr Faya Millimono de répondre: ‘’Ce monsieur (ndlr, le gouverneur de la ville de Conakry) n’a de place qu’en prison’’
Le président du Bloc Libéral dit exiger une commission d’enquête pour faire toute la lumière sur la mort des militants de l’opposition lors des manifestations politiques. Et rappel au commandant Sekou Resco Camara que quelque soit son statut actuel, un jour, il répondra devant la justice car dit-il ces ‘’crimes’’ sont ‘’imprescriptibles’’.
Poursuivant ses propos, Dr Faya Millimono pointe du doigt le président du conseil de ville d’être derrière l’assassinat de leurs militants: ‘’il (ndlr, Commandant Sékou Resco camara) est à l’origine des crimes contre l’opposition à Conakry’’.
Mais pour cet opposant, ces propos ne surprend personne pour quiconque connait Resco qui à en croire Dr faya a grandi dans le banditisme et la violence.
De son côté, Boubacar Barry, de l’UNR estime que: ‘’ le pays n’a que les dirigeants qu’il mérite si non l’actuel gouverneur n’aurait pas été gouverneur’’ avant de déplorer cette sortie du premier responsable de la capitale: ‘’C’est extrêment grave de tenir de tels propos’’ affirme t-il.
Pour mémoire, le gouverneur, le commandant Sékou Resco Camara, disait ceux-ci mardi soir devant des jeunes militants du parti au pouvoir: “Ceux qui veulent créer des troubles (…) le jour où le roi du Maroc doit arriver en Guinée, le moindre trouble, n’ont qu’à essayer seulement”, et ils n’auront alors “qu’à dire au revoir à leurs familles, à leurs enfants et à leurs femmes pour de bon”.
Abdoulaye Maci Bah pour Afrinews
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