Conakry- La question de la sécurisation du processus électoral était au centre d’une rencontre avec les partis politiques de la mouvance, de l’opposition et du gouvernement. Elle s’est tenue ce matin dans la salle de réunion du ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation, a constaté sur place Afrinews.org.
Cette rencontre a connu la présence des membres du gouvernement concernés par la sécurisation des élections législatives notamment les ministres de la sécurité, du délégué à la défense, du MATD, de l’Etat major de la gendarmerie, le gouverneur de la ville de Conakry, et les délégations de la mouvance et de l’opposition et aussi de la Ceni.
‘’Le gouvernement s’était engagé à la sécurité des acteurs politiques et de leur mouvement sur le terrain, la neutralité et non seulement de leur mouvement à l’intérieur du pays. Et le jour du vote, La sécurisation des électeurs et les délégués dans les bureaux de vote parce qu’il y a toujours des esprits malveillants. Pour ce qui est de la sécurisation des résultats c’est la Ceni qui est en charge’’, a précisé Alhassane Condé.
De son côté le ministre délégué à la défense à indiqué que les militaires ne seront pas associés à cette question de sécurité, mais ajoute-t-il ‘’ce sera à la police, à la gendarmerie d’assurer la sécurité des leaders et des citoyens’’ a indiqué Abdoul Kabélé Camara.
Poursuivant, il a fait savoir que la question de sécurité incombe tous les citoyens en général. Mais, d’une part, c’est aux acteurs d’éduquer leurs militants en faisant de sensibilisation. Pour ce qui est des forces de l’ordre le ministre délégué précise qu’elles ont ‘’l’obligation de sécuriser tous les citoyens’’. C’est ainsi poursuit-il, avec l’effort de chacun des parties concernées que la sécurité collective sera enfin une réalité.
Pour ce qui est du ministre de la sécurité, il a fait une révélation en disant que le président de la république lui a dit juste après sa nomination ‘’moi, Alpha Condé si je savais que ma présidence allait donner au tant des morts je n’aurais pas été président’’, a déclaré Madifing Diané. Une façon pour lui de préciser que la Fossepel est créée pour assurer la sécurité de tous les citoyens et le processus électoral et non pas pour restreindre des libertés.
Le président de la Ceni précise quant à lui que la sécurité ‘’incombe tous’’, il a rappelé aussi l’engagement de son institution à faire de la sécurité des élections une priorité.
Les représentants de la mouvance et de l’opposition ont tous salué l’objet de la rencontre et ont pris l’engagement d’en faire un large écho au sein des militants.
Abdoul Malick Diallo pour Afrinews
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