Conakry- Le prétendu détournement des fonds au conseil national des organisations de la société civile guinéenne (CNOSC-G) suscite des vives réactions au sein de la population. Et l’affaire n’a pas encore fini de dévoiler tous ses secrets. Le président du Conseil régional des organisations de la société civile de Conakry se dit menacé à cause de ses dénonciations pour que la lumière soit faite, a appris Afrinews.org
M. Salmana Diallo accuse Dr Sissoko, Aziz Diop et Ernest Kamano d’utiliser des stratégies pour faire taire l’affaire de détournement des 2 milliards de francs guinéens ‘’La fois dernière, il y a eu un numéro de téléphone qui m’a appelé et qui m’a menacé afin de cesser de parler de détournement. J’insiste beaucoup sur le fait qu’ils sont en train de me menacer pour que je cesse de parler de ce détournement là. Le mardi 16 juillet 2013 à 22h 10min j’ai reçu quatre appels me menaçant. Il s’agit du numéro 669 84 09 11. Il m’a appelé pour la première fois, il s’est tu. Pour une deuxième fois encore il m’a rappelé quand j’ai décroché il m’a dit c’est toi Salmana donc, tu dénonce l’affaire de l’argent détourné au CNOSC, gare à toi. J’ai coupé le 3ème appel et pour une 4ème fois, il m’a dit cesse de parler de l’argent détourné. Ça ce n’est pas ton argent et ce n’est pas ton problème », martéle-t-il.
Le CROSC se dit aujourd’hui déçu par la commission d’audits mise en place et qui tarde de donner des résultats ‘’la commission interne d’audits là, nous ne portons plus confiance à partir du moment où elle n’a pas donnée des résultats. Au début nous avions confiance, El hadj Taran avait notre soutien et notre confiance. Mais, malheureusement, il n’y a aucun résultat. La commission n’est pas efficace pourquoi ‘ Est-ce que, c’est parce qu’elle n’a pas reçu les documents du comptable. Où bien c’est parce quelle n’a pas reçu les pièces justificatives de la gestion financière ou encore, C’est parce qu’elle a été bloquée par Dr Sissoko et Aziz Diop. En tout cas, il n’y a aucun résultat’’, regrette M. Salmana Diallo.
Abdoul Malick Diallo pour Afrinews