Dans une interview au journal britannique The Times, citée par Reuters, le nouveau dirigeant du groupe minier, Jean-Sébastien Jacques, explique que l’excès d’offre de minerai de fer a rendu le projet non viable actuellement.
Quelques mois après avoir signé, le 26 novembre 2015, avec le gouvernement guinéen un accord révisant le planning de développement de la mine et des infrastructures de Simandou, Rio Tinto a annoncé, par la voix de son tout nouveau directeur général, la mise en veilleuse pure et simple de ce méga-projet minier. Selon Reuters, qui cite l’interview donnée par Jean-Sébastien Jacques au Times, cet arrêt s’explique par la baisse des prix et l’excès de production de minerai de fer sur le marché.
Les cours mondiaux sont passés de 177 dollars la tonne mi 2011 à moins de 40 dollars fin 2015, avant de remonter légèrement au-dessus de 50 dollars en 2016.
Le coût de l’ensemble du projet est estimé à 20 milliards de dollars, une grosse partie allant vers le développement d’infrastructures terrestres. Mais, vingt ans après que le gouvernement guinéen ait invité Rio Tinto à prospecter sur la chaîne du mont Simandou, l’exploitation ne semble pas encore prête de prendre forme.
Par jeuneafrique