Conakry- on en sait un peu plus sur les motifs qui auraient conduit à l’assassinat ce lundi de la commerçante au marché de Cosa. L’auteur du crime était son amant depuis plusieurs années. Mais ces derniers temps le courant ne passait pas entre les deux amoureux. Le jeune soupçonnait sa concubine d’infidélité, a appris Afrinews.org
Après le drame au marché de cosa, notre reporter s’est rendu au domicile de la jeune femme victime au quartier Bantounka, dans la commune de ratoma. Là, aucun membre de la famille n’a voulu se prêter à nos questions. L’un de ses frères nous a recommandé la copine de la victime. Hors micro, la fille a confirmé l’information selon laquelle les deux personnes mortes entretenaient des relations extraconjugales.
A l’en croire, la femme qui s’était mariée et qui avait eu un garçon de six ans pour son mari avait divorcé à cause de celui qui est devenu son assassin. La famille de la fille aurait tout fait pour les séparer mais en vain.
Selon toujours la copine de la victime, ces derniers jours, le copain de la fille proférait des menaces de mort au telephone à sa copine.
Et ce matin aux environs de 9heures, le jeune qui vend de yaourt dans un conteneur non loin du marché s’est rendu là où vend la fille. Arrivé sur les lieux, il aurait demandé à la fille de le suivre, ce qu’elle aurait refusé. C’est en ce moment qu’il aurait sorti son pistolet à fabrication locale pour tirer sur la femme, nous rapporte les commerçantes voisines à la victime.
La suite, on le sait déjà, les jeunes ont lynché le bonhomme jusqu’à ce que mort s’en suive. Les corps ont été laissés un bon moment à la visite des curieux. Avant d’être transportés par une ambulance pour la morgue de Donka.
Par crainte de vandalisme, le commerce est resté fermé durant une bonne partie de la journée.
Aux dernières nouvelles, une source au sein de la famille de la femme a déclaré à Afrinews que le meurtrier de leur fille aurait assassiné la veille le nouveau copain de la fille à wanidara. Mais nous n’avons pu vérifier l’information.
A suivre…..
Abdoulaye Maci Bah pour Afrinews
+224 622 44 99 666
Ce n’est pas surprenant d’assister à ces genres de drames…la criminalité gratuite dans l’impunité totale.
La vendetta devient l’option bon-marché pourvu qu’on se sauve la peau. Tout revient à reconsidérer la politique du département de la sécurité et de la protection civile…à leur place, les pauvres populations reprennent la responsabillité qui devient la sienne meme par circonstance en se rendant justice lorsque cela devient nécessaire comme c’est le cas ici…la sécurité des populations et de leurs biens est la question la plus banalisée alors que cela devrait etre.
Le citoyen lamda se trouve dans la nécessité impérieuse de recourir à tous les moyens à sa disposition pourvu qu’il aies la vie sauve…cet autre asssassinat et nouveau lynchage de la part des populations, vient s’ajouter à la liste déjà très longue des assassinats restés impunis et rélance le débat sur la problématique de sécurité civile dans la cité et dans les autres grandes villes du pays!!!