Conakry- Les occupations anarchiques des principales voies dans certains endroits de la ville, sont un véritable casse -tête non seulement pour les autorités qui n’arrivent toujours pas à organiser et à règlementer l’administration des marchés, mais aussi pour les usagers de la route et les commerçants qui, souvent sont victimes d’accident sur les artères de la voie publique, a constaté Afrinews.org.
Tous les trottoirs sont devenus des marchés pour toute sorte de commerce, ce qui devient un réel problème d’insécurité, vus les entraves à la circulation et les désagréments qu’elles occasionnent pour les usagés et les commerçants qui pratiquent des activités sur les voies publiques. A en croire plusieurs citoyens, cette situation est dû à la conjoncture et au manque d’espace dans les marchés:
Diallo amadou, commerçant au marché de koloma ‘’d’une part nous sommes conscients que c’est pas du tout normal de vendre sur les voies publiques mais d’ autre part contenu de la situation économique de notre pays, on est obligé de vendre pour subvenir aux besoin de nos petites familles’’
Rouguiatou camara, vendeuse au marché de Enco 5 ’’l’Etat est responsable de notre situation car jusqu’à présent les autorités sont incapables de nous aider à avoir un grand marché. On ne peut pas rentrer dans les marchés puisque l’espace est trop petit. C’est ce qui fait que nous vendons au bord de la route pour se débrouiller ‘’
Pour ces commerçants, cette pratique se passe au vu et au su des administrateurs des marchés à qui, ils payent de l’argent, mamoudou Sylla, vendeur des chaussures sur la voie publique:
‘’Chaque jour, on paye 1000 GNF pour les frais du marché mais le problème est que nous ne comprenons pas finalement l’intérêt et la destination de cet argent et un autre problème du marché, les syndicats nous retirent à la longueur de la journée de l’argent, nous ne comprenons rien vraiment.’’
Cette occupation anarchique des voies entraine parfois des accidents mortels et détourne la vraie finalité des routes qui sont destinées à la circulation alors l’Etat à travers ses services décentralisés doit trouver une solution adéquate pour remédier à ce problème.
Un reportage de Rahim BARRY pour afrinews.org
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